Les participants à un atelier de partage de résultats d’une étude sur les changements climatiques et les maladies diarrhéiques en zone urbaine tenu à Korhogo ont formulé plusieurs recommandations.
Il s'agit du renforcement respectivement de la sensibilisation des décideurs et des leaders communautaires, des programmes d’assainissement, des consultations foraines et l’extension du réseau de distribution d’eau potable pour permettre à toutes les populations d’avoir accès à l’eau potable.
Cet atelier a été initié par le centre suisse de recherche scientifique (CSRS) et l’institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation IRESSEF) au Sénégal, samedi 19 septembre 2021, à Korhogo.
La rencontre visait à présenter les résultats de l'étude du projet LIRA 2030 Africa sur les maladies diarrhéiques en lien avec les changements climatiques aux décideurs locaux, aux partenaires techniques et aux leaders communautaires de Korhogo.
Le représentant du maire Mme Koné Cissé Fanta, 3e adjoint au maire de Korhogo et le sous-préfet Kouassi Deto Marcelin, représentant le préfet de région préfet de Korhogo, ont salué l’initiative des deux organisations et appellent les décideurs et les leaders communautaires à s’approprier les résultats de la recherche et surtout d’appliquer les recommandations.
Des résultats pertinents ont été présentés relatifs notamment à la pluviométrie qui n’est plus maitrisée par les populations. Ce qui crée des inondations qui infectent les sources d’eaux, dont les puits construits à ciel ouvert. Il en découle une croissance des cas des maladies diarrhéiques.
L’étude a montré que les maladies diarrhéiques atteignent leur pic à Korhogo en avril, ce qui a donné lieu, lors des discussions des résultats, aux participants de penser que la consommation sans précaution des mangues dont la saison démarre en février-mars, peut être un facteur aggravant des maladies diarrhéiques à Korhogo.
(AIP)
ss/ask