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Société Publié le samedi 25 septembre 2021 | Le Nouveau Réveil

Secteur de la sérigraphie et de la bonneterie: 6 000 familles crient au désespoir

© Le Nouveau Réveil Par CK
Sanogo Yakaria, président du groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d’Ivoire (GABS-CI)

Le président du Groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d'Ivoire (GABS), Yakaria Sanogo, a lancé, le mardi 21 septembre un cri du cœur, faisant observer que l'activité de leur secteur est en berne depuis la suppression des frais annexes des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES). Au cours d'une conférence de presse, à l’hôtel communal de Cocody, Yakaria Sanogo, le président du GABS, a indiqué que la bonneterie est l'ensemble des activités de tissage et du tricotage de fil pour obtenir du tissu (maillots de sport, tricots, polos, etc). Depuis la suppression des frais COGES dans les établissements scolaires par le ministère de l'Éducation nationale et de l'alphabétisation, l'industrie de la bonneterie connaît une baisse d'activités avec un chiffre d'affaires en forte régression. Les frais COGES sont des ressources supplémentaires levées par les établissements pour faire face aux besoins d'investissements sans cesse croissants en vue du paiement des enseignants volontaires, du personnel contractuel ou des besoins spécifiques.


Cette situation, à en croire le porte-parole des acteurs du secteur née du fait de « L'absence d'un cadre permettant de baliser les actions des personnes chargées de passer les marchés de production des maillots, ce qui a occasionné des spéculations sur les prix... De ce fait, les prix des articles dans certains établissements se sont vus "très élevés", et à la charge des parents d'élèves » a-t-il ajouté, admettant que « cela a entraîné beaucoup de dérapages" qui ont conduit à la suppression des frais COGES. Un recensement des fabricants des tee-shirts scolaires entamé par le GABS a permis déjà d'identifier à mi-parcours 350 entreprises et unités de production, représentant environ 30% de la population totale » a noté Yakaria Sanogo. « Nos statistiques estiment à 1150 unités employant entre 5 et 30 personnes. Et même quelques unités vont au-delà de 50 employés », a-t-il poursuivi, déplorant « au bas mot 6 000 pères et mères de familles qui sont privés de leurs moyens de substances...Le personnel de nos entreprises et unités de production est gagné par le désespoir surtout pendant cette rentrée scolaire.


Nous chefs d'entreprises sommes stressés parce que nous avons contracté des prêts" pour produire », a-t-il souligné. Notons que, le groupement veut, par ailleurs, étudier en collaboration avec les services du ministère, la possibilité que les paiements se fassent en ligne les années à venir afin d'éviter tout risque de perdition et de corruption éventuelle avec des prix de vente plafonnés aux élèves.


JEAN PRISCA

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