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Économie Publié le vendredi 8 octobre 2021 | AIP

Un Sommet France-Afrique se tient à Montpellier sans la présence des chefs d’État africains

Abidjan - Le premier sommet France-Afrique sans les chefs d’Etats africains s’est ouvert vendredi 8 octobre 2021 à Montpellier, en France.


Ce sont 3 000 personnes représentant des entrepreneurs, représentants des sociétés civiles, des acteurs de la culture, du sport, dont 700 en provenance du continent africain, qui ont été invitées à participer à ce 28e sommet Afrique-France qui se déroule dans le Sud-est de la France.


Il s’agit, a-t-on expliqué au niveau de l’Élysée et du Quai d’Orsay, d’un « nouveau sommet Afrique-France exclusivement consacré à la jeunesse et à la société civile » qui sera marqué par des tables rondes autour de cinq grandes thématiques, à savoir l’engagement citoyen, l’entreprenariat, la recherche, la culture et le sport.


Au menu également de cette rencontre, une douzaine de jeunes africains, venus d’horizons différents (Mali, Côte d’Ivoire, RDC ou Afrique du Sud) et retenus pour leur capacité à parler en public et le regard critique qu’ils portent sur les relations avec la France, vont échanger avec le président Emmanuel Macron.


Lors de cette séance d’échanges, le philosophe et historien camerounais, Achille Mbembe, rendra compte du travail mené en prélude à ce sommet. En effet, il a lancé, de mars à juillet 2021, plus d’une soixantaine de rencontres avec des jeunes et des représentants de la société civile de 12 pays africains, ayant abouti un rapport qui a été remis le 5 octobre au président français.


Dans ce rapport de 150 pages, Achille Mbembe estime que « dans une large mesure, la France est à l’écart des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine et qu’elle « a oublié de se connecter à ces courants d’avenir ».


De tous les différends, « aucun n'est, selon lui, aussi corrosif que l'appui présumé de la France à la tyrannie sur le continent ». Pour « apurer les différends », ce penseur du postcolonialisme estime que « la reconnaissance de la perversion du colonialisme, de sa nature, littéralement, de crime contre l’humanité, est importante ».


La jeunesse africaine est donc à l’honneur à ce sommet par lequel Emmanuel Macron tentera de construire les relations nouvelles en l’Afrique et la France, par la jeunesse.


(AIP)


Eaa/kp

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