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Économie Publié le lundi 11 octobre 2021 | Le Nouveau Réveil

Après la fixation des prix du café et du cacao / Koné Moussa, président du Synapci : " Nous sommes très inquiets pour le monde paysan"

© Le Nouveau Réveil Par DR
Côte d’Ivoire : 20% des exportations de fèves aux exportateurs et transformateurs ivoiriens de café et de cacao (Conseil des ministres)

Le président national du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d'Ivoire (Synapci), Koné Moussa a donné sa position en ce qui concerne la situation des producteurs.


« La carte dont parle le Conseil café-cacao n’a pas de rapport avec le respect des prix. Lors de l’annonce des prix, le Conseil café-cacao a présenté un bilan de sa gestion dans laquelle on parle de recensement, de réalisation de forage, des écoles mais on n’a jamais donné de coûts. Ce sont des images. C’est flou tout cela. Nous sommes très inquiets pour le monde paysan. Ils ne donnent pas la preuve qu’ils ont véritablement recensé les 100 mille producteurs dont ils parlent. Nous sommes allés sur le terrain pour demander à nous faire recenser et faire la géolocalisation de nos parcelles mais les DR nous ont clairement fait savoir qu’ils n’ont pas les moyens pour faire ces recensements. Ceux qui ont été recensés l’ont été de manière orale. 

Je suis personnellement allé au Conseil régional de Daloa pour demander à me faire recenser et faire la délimitation géolocalisée de ma plantation mais le responsable m’a fait savoir ceci : “on dit cela mais on n’a pas de moyens pour le faire“. Le recensement était au centre de tout. Le recensement a été un échec. C’est d’ailleurs pour cela que nous allons saisir un Cabinet spécialisé pour démontrer que c’est un échec.


Nous proposons la libéralisation de la filière café-cacao. La gestion doit revenir au privé. L’expérience que nous avons eue en la matière n’était pas mauvaise dans son ensemble. La preuve, tous les acquis qu’ils gèrent aujourd’hui sont l’émanation de la libéralisation. Ce n’est pas parce que des gestionnaires étaient mauvais qu’on doit dire que le système n’était pas bon. Pour l’heure, c’est le système actuel lui-même qui n’est pas bon. »


Propos recueillis par FRANÇOIS BECANTHY

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