La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Mme Kamara Aminata épouse Toungara a procédé, mercredi 27 octobre 2021, à l'ouverture d'un atelier de renforcement des capacités techniques des parlementaires sur la législation sensible au genre, en vue d'une égalité entre les hommes et les femmes.
" En notre qualité de parlementaires, il nous incombe de promouvoir et de protéger les cadres juridiques et politiques qui préviennent et combattent toutes les formes de discrimination et de violence sexistes", a déclaré Mme Toungara, lors de cet atelier, qui a lieu, du 27 au 29 octobre 2021, à l'hôtel Golden Palace à Grand-Bassam.
Les citoyens comptent sur leur volonté pour obtenir des résultats sur le plan de l’égalité des sexes et du développement social des femmes, a-t-elle fait valoir.
A cet égard, le parlement doit être le champion de l'égalité des genres par la mise en place de structures sensibles au genre, en étant, un modèle de la société, selon la représentante de ONU Femmes, Antonia Ngabala Sodonon.
" La participation de l'ensemble des parlementaires est une exigence de la démocratie", a-t-elle insisté.
Ces séances de formation participent à la promotion d'"une société plus juste et équitable et protectrice des droits des femmes", a renchéri la vice présidente du Sénat, Mme Fanny Camara.
Le partenariat liant ONU Femmes et le parlement ivoirien entend appuyer les efforts nationaux de prise en compte du genre, à travers la mise en place d’un Parlement sensible au genre au sein duquel il n’y a pas d’obstacles – qu’ils soient matériels, structurels ou culturels – à la pleine participation des femmes et à l’égalité entre hommes et femmes, qu’il s’agisse d’élu(e)s ou de personnel, a-t-on appris.
A l’instar des Etats membres des Nations Unies, la Côte d’Ivoire a ratifié la plupart des instruments internationaux reconnaissant aux femmes et aux hommes l’égalité en droits et en devoirs, et interdisant toute discrimination à l’égard des femmes, à savoir, la Plateforme d’actions de Beijing de 1995, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF) et la déclaration solennelle des Chefs d’États et de gouvernements africains sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique adoptée en juillet 2004.
La Constitution de Novembre 2016 , entre autres, consacre le principe de la parité sur le marché du travail et de l’égalité des chances dans les emplois et les assemblées élues et renforce la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
La Côte d’Ivoire s’est aussi engagée par la loi n°2019-870 à favoriser la représentation de la femme dans les Assemblées élues qui instaure, pour les scrutins uninominaux ou de listes, un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidat (e) s présenté (e) s au cours d’une consultation électorale.
(AIP)
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