La 9ième édition de la CGECI ACADEMY s’est ouverte, le jeudi 28 octobre 2021, à Cocody en présence du Premier ministre Patrick Achi, autour du thème : ‘’Crises et Résilience des entreprises en Afrique’’. Une occasion pour le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, d’inviter le secteur privé africain à plus de dynamisme.
« J’invite le secteur privé africain à être moins timide, plus audacieux et plus offensif pour tirer avantage des gisements d’opportunités offertes par notre continent », a-t-il souhaité. Ces opportunités, selon lui, en effet, se déclinent dans la mise en place de la Zone de Libre-échange continental africaine (ZLECAf).
D’autant plus que ce marché unique de 1,2 milliard de consommateurs constitue un facteur de résilience des entreprises profondément éprouvées par la crise à Covid-19. Dans la foulée, il a rassuré le secteur privé ivoirien de la volonté du gouvernement de poursuivre les reformes afin de renforcer les capacités de résilience aux crises actuelles et latentes.
Poursuivant, le Ministre Souleymane Diarrassouba a félicité les initiateurs de la CGECI ACADEMY qui, depuis son institution en 2012, constitue une plateforme d’échanges sur les défis socio-économiques du pays tout en mettant l’accent sur la compétitivité des entreprises. « Cette rencontre offre l’opportunité, une fois de plus, d’examiner, avec le secteur privé ivoirien, une problématique d’intérêt, à savoir la résilience des entreprises face aux crises », a-t-il salué.
A cet effet, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a noté que le thème choisi est une invite à la réflexion sur les crises majeures multiformes qui affectent la compétitivité des entreprises en Afrique, en vue de proposer des pistes de solutions pour améliorer la capacité d’adaptation des entreprises et leur permettre de garder le cap et d’être plus fortes avec ces situations conjoncturelles.
Il a également encouragé les entreprises à avoir une vision de long terme, à renforcer leur architecture capitalistique, à promouvoir la formation de qualité, le digital, le risque management, la veille concurrentielle, la diversification de produits et de marchés, afin de mieux résister et amortir les chocs exogènes éventuels.
Après avoir indiqué que la gestion des risques doit prendre une place plus importante dans l’organisation des entreprises, il a rappelé l’adoption des trois Plans nationaux de développement (PND), sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara, en vue de faire face aux nombreux défis auxquels la Côte d’Ivoire était confrontée.
En effet, la mise en œuvre des deux premiers PND (PND 2011-2015 d’un montant de 11 000 milliards FCFA et PND 2016-2020 d’un montant de 30 000 milliards FCFA) a permis de repositionner et de maintenir le pays dans une dynamique de forte croissance (9,2% sur la période 2012-2015 ; 7% sur la période 2016-2019 et 2% en 2020), tout en garantissant un cadre macro-économique stable et une forte attractivité des investisseurs. La contribution du secteur privé pour 75%, dans le PND 2021-2025 de 59 000 milliards Fcfa montre clairement qu’il demeure le levier de la croissance et le principal vecteur pour la prospérité des populations.