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Société Publié le mardi 2 novembre 2021 | AIP

Un cross pour la réconciliation nationale initié à Touba

Soixante huit jeunes filles ont pris part à un cross sportif pour la réconciliation nationale, samedi 30 octobre 2021 au Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Touba.


Placé sous le haut patronage de l’ex président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafory Soro (GKS) et sous la présidence de sa représentante dans la région du Bafing, Touré Madia Fatoumata avait pour thème “La réconciliation des populations du Bafing, point de départ de la réconciliation nationale”.


“L’objectif que nous voulons atteindre, est la réconciliation nationale. Pour y arriver, nous avons, pour cette première activité d’envergure, initié le cross sportif pour les jeunes filles. Nous voulons sortir de l’ordinaire des meetings politiques, et opter pour le sport”, a expliqué M. Diomandé Lanciné.


M. Diomandé a ajouté qu’en tant que ” soldats de Guillaume Kigbafory Soro”, ses collaborateurs et lui se sont donné pour mission de véhiculer à travers le sport, la vision politique de leur mentor qui privilégie la réconciliation nationale, la paix, la cohésion sociale et le développement en vue de la promouvoir.

Ces jeuns filles ont parcouru en course, plus de 1000 mètres, à plusieurs tours et les dix premières ont été récompensées.


Le trophée Guillaume Kigbafory Soro de la jeune fille la plus rapide et la plus endurante de la région du Bafing, a été remporté par Gueulouh Makoni Rebecca, élève au lycée gouverneur Abdoulaye Fadiga de Touba.

Elle a été suivie de Chérif Barakissa et Diallo Ramata, également élèves au lycée gouverneur Abdoulaye Fadiga de Touba. Plus qu’une fête, toues les entités administratives (police, sapeurs pompiers civils, centre hospitalier régional, direction régionale des sports…) ont été associées.


Les participants ont salué cette initiative qui a mobilisé les populations, en majorité les jeunes, et souhaité qu’elle soit pérennisée.


“La politique a été dépassée et le sport a pris le dessus en mobilisant les populations de toutes les tendances.” a insisté Soumahoro Moussa, enseignant dans une école confessionnelle islamique de Touba.

(AIP)

dm/ bsb/tm

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