Les semaines et mois à venir ne seront pas de tout repos au ministère de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle. Les agents, réclamant l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, promettent des actions de protestions, à partir de ce mois de novembre. Réunis en Assemblée générale de crise, le jeudi dernier, au Plateau, ils ont exprimé leur ras-le-bol. Les agents dénoncent des salaires de misère, ni primes ni indemnité ni couverture sociale. « Nous avons décidé de mener une série d’actions : le départ massif du ministère de la Culture. D’ici le 30 novembre, nous allons déposer une pétition pour au moins 500 signatures pour dire à la Fonction publique de nous affecter où bon lui semblera. 2e action, à partir de lundi, nous allons arborer, en signe de protestation, des bandeaux noirs dans nos lieux de travail. Nous avons décidé de nous faire entendre, sans boycotter les manifestations culturelles mais si jusqu’en fin d’année, rien n’est fait, nous allons brandir des pancartes dans toutes les manifestations. A partir du 1er janvier, s’il n’y a rien, on ne travaille pas » a averti Néhonin Ange Martial, alias « général petit caillou », non sans rappeler la décision du chef de l’Etat que la culture participe au PIB. C’est pourquoi, il a voulu qu’on industrialise les arts et la culture.
En mars 2021, une grève avait eu lieu mais suspendue sur promesse de la nouvelle ministre, Alerte Badou Kouamé, qui venait de prendre fonction.
JB KOUADIO