Rappeler les dispositions des statuts et règlements intérieurs, exprimer son attachement aux textes et appeler à l’apaisement. Tel est l’objectif de la conférence de presse animée par Stéphane Ouégnin, président de la Fédération d’équitation (FIE) ce vendredi 12 novembre 2021 à Marcory zone 4C. Il avait à ses côtés, le secrétaire général Cheick Bamba, le vice-président chargé des Clubs, Paul Seiller et le directeur de la Communication Joseph Biley.
A cette occasion, Stéphane Ouégnin, répondant à ses détracteurs qui l’accusent de ne pas organiser de compétition, les décès répétés des palefreniers (Personne chargée du soin des chevaux), le refus de leurs cotisations à la date limite fixée par les textes. « Nous appelons nos amis à l’apaisement. Ce sont des frères. Nous nous rencontrons chaque samedi ou dimanche à cheval. Nous sommes sur une plateforme reconnue par nos textes. Les informations, les conditions d’éligibilité, de candidatures, les délais sont affichés au secrétariat de la Fédération depuis le 18 octobre 2021. Nul ne peut dire qu’il n’a pas l’information… La Fédération n‘a pas vocation à organiser des compétitions, mais est le régulateur. Il accompagne les clubs… Les palefreniers sont des employés des clubs et non de la Fédération. Nous sommes des bénévoles. Il n’y a pas de salaires. Mais, nous sommes des hommes. Nous avons un cœur. Personnellement, nous assistons des palefreniers en difficulté. Cependant, il faut que nous soyons informés » a-t-il déclaré avant d’insister sur l’application et le respect des textes. Au vu desquels, selon lui, 12 clubs sont affiliés à la Fédération, 7 clubs sont à jour de leurs cotisations et seulement 4 clubs sont en règle avec au moins des chevaux, 10 box et sont à jour de leurs cotisations, donc, pourront prendre part à l’Assemblée générale du samedi 19 novembre 2021.
Plus loin, le président Ouégnin, connu pour son attachement aux règles et au droit, a levé un coin du voile de ses actions à la tête de cette Fédération depuis 2017. Il s’agit, entre autres, de l’entrée de la Côte d’Ivoire à la Fédération africaine d’équitation (FAE), de 130 millions dépensés en quatre ans hors subventions, la formation spécialisée de vétérinaires ivoiriens à l’étranger, l’organisation d’une course dont le vainqueur a remporté la somme de 5 millions Fcfa, de l’obtention de l’arrivée de l’experte anglaise Mme Suzanne Mc Cain (Irlande), icône mondiale de l’Equitation en Côte d’Ivoire pour former les palefreniers, de l’inscription de l’équitation comme épreuve facultative au concours d’entrée à l’INJS, de la sélection de 3 athlètes pour les Jeux olympiques de 2026. A cela, il faut ajouter la vision de vulgarisation d’envergure nationale, le projet de création d’une école de formation et un centre national d’équitation à Ebimpé dont le Maroc aurait donné son accord de financement et l’Etat son approbation pour les différents agréments et autorisations. Il ressort de tout cela, que le président Ouégnin voit loin et grand pour le développement de l’équitation en Côte d’Ivoire. Il est candidat à sa propre succession pour un deuxième et dernier mandat de quatre ans.
SERGE AMANY