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Société Publié le dimanche 5 décembre 2021 | AIP

Les leaders d’Eglises prient le gouvernement de prendre ‘’des mesures vigoureuses’’ pour protéger la famille

Les leaders d’Eglises, face à l’agitation provoquée par le projet de loi modifiant l’article 226 de la loi N°2019-du 26 juin 2019 portant code pénal du fait de l'évocation de l’expression "orientation sexuelle", prient le gouvernement de prendre des "mesures vigoureuses pour protéger la famille comme l’exigent les instruments internationaux, nos lois et nos us et coutumes".


Ces leaders religieux, réunis au sein des fédérations des églises protestantes et évangéliques de Côte d’Ivoire, à savoir la FECI, l’EMUCI, du CNEPECI et du CECI, soutiennent dans une déclaration dont copie est parvenue à l’AIP, samedi 4 décembre 2021, se réserver « le droit d’une saisine permanente sur toutes les questions relatives à la morale, à nos valeurs et à nos us et coutume et, surtout, sur celles relatives à la famille ».


Au cours de la séance du jeudi 28 octobre, la commission des Affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale a été invitée à examiner deux projets de loi, déférées par-devant cette Commission, par le Président de la République.


Il s’agit du projet de loi modifiant la loi n°2019-574 du 26 Juin 2019 portant code pénal et du projet de loi relatif aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques.


Si ce dernier projet de loi relatif aux mesures de protection des victimes de violences domestiques et autres n’a pas révélé des problèmes majeurs, il n’en n’a pas été de même pour la première.


La loi modifiant le code pénal, soumis aux députés contient dans son dispositif légal, une prescription en son article 226 qui projet dispose qu’ « au sens de la présente section, est qualifié de discrimination, toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur l’origine nationale ou ethnique, la race, la couleur, l’ascendance, le sexe, la situation de famille, l’état de grossesse, l’apparence physique, la vulnérabilité résultant de la situation économique apparente ou connue.


De même que « le patronyme, le lieu de résidence, l’état de santé, le handicap, les mœurs, l’orientation sexuelle, l’âge, les opinions politiques, religieuses ou philosophiques, les activités syndicales, qui a pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans les conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales, dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique ;… »


Le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, s’exprimant sur la question au terme du conseil des ministres, mercredi 1er décembre, a assuré, qu’il n’a jamais été question de la légalisation de l’homosexualité en Côte d’Ivoire dans l’aménagement de la loi sur le code pénal.


« Il n’a jamais été question d’une quelconque officialisation ou légalisation de l’homosexualité », a-t-il rassuré face à la presse, faisant savoir que le texte a été adopté en commission depuis un mois, sans le terme à polémique, « orientation sexuelle », dénoncé, entre autres, par des députés de l’opposition, notamment.


Amadou Coulibaly a en outre précisé qu’en Côte d’Ivoire, c’est la loi n° 2019-570 du 26 juin 2019 sur le mariage, qui régit le mariage. Dans cette loi, a-t-il souligné, le mariage, c’est entre un homme et une femme.


La loi sur le Code pénal a été adoptée, mardi 30 novembre 2021, à l’Assemblée nationale à l’unanimité des parlementaires.


Les leaders d’Eglises se réjouissent de ce que leur crainte, qui ne faisait que traduire celle de tous les croyants vivant en Côte d’Ivoire ainsi que celle de tous ceux qui sont épris de valeurs morales, ait été prise en compte.


Ils remercient le président de la République pour son sens élevé de la légalité en s’inscrivant dans le respect, non seulement des instruments internationaux que sont la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et la charte Africaine des droits de l'homme et des peuples de 1981, mais également notre constitution, nos lois et nos us et coutumes.


« C’est le lieu de relever que toutes les lois dont la Côte d’Ivoire s’est souverainement dotées et ce, conformément à ses valeurs, us et coutumes, n’admettent pas l’homosexualité », ont-ils déclaré.


Les leaders d’Eglises remercient le Garde des Sceaux, ministre de la Justice qui a eu le courage de retirer définitivement l’expression "orientation sexuelle" du projet de modification de l’article 226 du code pénal.


Ils remercient et félicitent les dignes honorables députés pour leur sens de la légalité et du respect des valeurs morales et celles de la Famille.


Aux jeunes et aux populations, les leaders d’Eglises les exhortent à ne pas s’inscrire dans l’idée d’orientation sexuelle, encouragent les parents à « prendre en mains l’éducation de leurs enfants dans ce sens. Ils doivent savoir que le sexe est sacré, que le mariage est sacré et que la Famille est sacrée. Qu’ils doivent donc les protéger et éviter de les pervertir ».


(AIP)


ask

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