Les populations de Béoumi ont été sensibilisées, le 7 décembre 2021, sur la nécessité de la cohésion sociale. Une initiative de l'Ong Aube Nouvelle, en partenariat avec l'Union africaine et dans le cadre du Programme ''Sous le Baobab avec l'Ua'', en présence de l'autorité préfectorale.
Dans le cadre des missions éclatées de Aube Nouvelle pour le renforcement de la cohésion sociale et la paix en Côte d'Ivoire, Béoumi a reçu une importante délégation de ''missionnaires de la paix'' de Aube Nouvelle.
Le Dr Silué Alama, Enseignant-chercheur en Droit à l'université de Bouaké, a noté qu'''il faut la paix pour que l'État puisse aider les populations''.
Quant à M'Bongué Marie-Chantal, représentante de la Représentante spéciale de l'Union africaine en Côte d'Ivoire, elle a indiqué que le Projet ''Sous le Baobab avec l'Ua'' a pour objectif de renforcer l'entente entre les populations, invitant celles-ci au dialogue intercommunautaire.
Pour sa part, Hervé GOBOU, Journaliste Consultant et Écrivain, s'est prononcé sur ''comment lutter contre les Fake news pour préserver la cohésion sociale''. L'orateur a d'abord noté la difficulté de gestion et de régulation de l'espace numérique. Avant d'indiquer que les Fake news ou fausses informations se distinguent par leur absence de sources, ou leurs sources peu crédibles, leur tendance au sensationnel. Il a invité les populations à développer l'esprit critique face aux nouvelles qu'elles reçoivent, à se référer aux médias au professionnalisme et à la crédibilité éprouvés. Tout en rappelant que la diffusion de fausses nouvelles est punie par la loi, il a invité les populations à une prise de conscience et au partage d'informations uniquement vérifiées. "Mobilisons-nous pour lutter contre les Fake news, les rumeurs, qui constituent des bombes sociales'', a-t-il conclu.
Le commissaire à la retraite Ouakoubé Médard s'est réjoui pour sa part de cette campagne car, a-t-il dit, la cohésion sociale doit être au cœur de toute action quotidienne.
Le pasteur Gnagne de son côté, a rendu un témoignage de tolérance car, ayant perdu un proche pendant la crise électorale, il a pu pardonner à ses bourreaux avec qui il fraternise désormais.
Le Dr Flan Moquet César, Directeur du Centre de recherche politique d'Abidjan (CRPA), Consultant de l'Union africaine, a également pris part à cette rencontre.
DA