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Société Publié le samedi 11 décembre 2021 | AIP

Les organisations des droits de l’homme plaident pour une réconciliation inclusive

Abidjan- Des organisations de droits de l’homme ont demandé, vendredi 10 décembre 2021, au siège de la Ligue ivoirienne des Droits de l’homme (LIDHO), aux différents comités en charge de la réconciliation nationale de reconnaitre la place des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 pour une réconciliation véritable.


Elles ont fait ce plaidoyer à l’occasion d’une conférence de presse animée conjointement par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH), après une mission internationale de plaidoyer qu’elles ont conduite du 06 au 10 décembre 2021.


La mission a rencontré des membres de la société civile, des autorités administratives, des diplomates, des partenaires internationaux, le Bâtonnier du conseil de l’ordre des avocats de Côte d’Ivoire.


A l’issue de ces différents échanges, il ressort que des engagements nationaux et internationaux de lutte contre l’impunité n’ont pas été pris en compte, laissant les victimes ivoiriennes à leur sort, la majorité n’ayant pas eu de justice et de réparation.


La mission appelle les parties prenantes à lutter contre l’impunité en associant les victimes pour dire la vérité, rendre la justice afin de garantir une stabilité durable.


« La réconciliation est une étape fondamentale pour la reconstruction de la cohésion sociale. Nos organisations appellent l’Etat ivoirien à plus de transparence dans le processus de réparation, au profit des victimes », a déclaré le président de la LIDHO, Willy Neth.


Selon le vice-président de la FIDH, Alexis Deswaef, il est indéniable que le mot d’ordre en Côte d’Ivoire est la réconciliation, mais il ne peut pas y avoir de réconciliation véritable sans reconnaissance des victimes.


« Le gouvernement doit garantir que les victimes ne soient pas laissées au bord de la route dans le chemin vers la réconciliation, car la réconciliation ne peut réussir sans elles », a-t-il expliqué.


La crise post-électorale de 2010-2011 a occasionné assez de dommages dans tous les secteurs d’activités, et pour assoir un développement économique durable, chacun des ivoiriens doit s’engager dans la réconciliation véritable, ont recommandé ces organisations.



knp/aaa/kp

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