Pour marquer son engagement dans la lutte contre la corruption qui constitue une entrave à jouissance des droits de l’homme, le CNDH a organisé en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie une cérémonie officielle de présentation du mécanisme multi-acteurs de prévention et de lutte contre la corruption sous l’angle des droits de l’homme le mardi 14 décembre 2021 à son siège sis à Cocody, les II Plateaux-Vallons.
Les membres de ce mécanisme ont été présentés officiellement ce mardi 14 décembre au siège du CNDH. Il s’agit du comité composé d’acteurs étatiques, du secteur privé et des organisations de la société civile. Au nombre desquels, le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la Corruption ; le Ministère de la Justice et des droits de l’Homme ; le Ministère de l’intérieur et de la sécurité ; le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ; le Ministère de la santé de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle ; le Ministère des transports ; la Cour des Comptes ; le SENAT ; l’Assemblée Nationale ; le Tribunal Militaire ; l’Inspection Générale des Finances ; l’ Inspection Générale d’Etat ; la Direction de la police Economique ; le Pôle pénal économique et financier ; la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) ; l’Autorité Nationale de régulation des Marchés publics (ANRMP) ; la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) ; la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ; l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire ; le Haut Conseil du Patronat des Entreprises de Transport Routier ; l’ONG Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) ; l’ONG Transparency Côte d’Ivoire (Initiative pour la Justice Sociale ; la transparence et la Bonne Gouvernance en Côte d’Ivoire ; la Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les Armées (CADHA) ; l’ONG CIVIS-CI, le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme(RIDDEF) ; l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) ; le Réseau pour les organisations de la société civile ivoirienne pour le contrôle citoyen de l’action publique ; l’ONG Egalité et Justice pour tous ; l’ONG Transparency justice ; le Conseil National de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE).
Situant le cadre de cette rencontre, Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH « La mise en place de ce mécanisme est l’affaire de tous et son succès dépendra de notre engagement et de notre dévouement. Le CNDH n’est qu’un facilitateur et assure le Secrétariat permanent de ce mécanisme. Pour être efficace, la mise en œuvre de ce mécanisme doit faire l’objet de procédures structurées et systématiques de communication, de formation, et de coordination, et s’appuyer sur le plaidoyer. Il doit au moins intégrer les directives politiques précises prévoyant la définition des rôles et des responsabilités de chacune des structures membres » a- t-elle indiqué. Pour sa part, Delphine COUVEINHES MATSUMOTO, dans une communication virtuelle très apprécié, a félicité le CNDH et a présenté l’engagement les attentes de l’OIF dans cette initiative, qui vise à réduire les effets négatifs de la corruption sur la réalisation des droits de l’homme. Notons que ce mécanisme bénéficie de l’appui technique
et financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Sercom et DA