Abidjan, Au nom du bâtonnier du Barreau national de Côte d’Ivoire, l’avocat Dr Cheick Diop, a déclaré que l’avènement du Tribunal militaire, depuis l’adoption du Code de procédure militaire en 1974, et les procès subséquents constituent des avancées marquantes.
« S'accorder sur la nécessité de mettre en place un Tribunal pour rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire, de la gendarmerie et de la police nationale et de tenir des procès était un grand pas. Malgré́ tous les obstacles, le Tribunal militaire et son personnel persévèrent », a expliqué vendredi 26 novembre 2021, l’avocat près du Barreau de Côte d’Ivoire, Dr Cheick Diop, lors de la rentrée judiciaire du Tribunal Militaire d’Abidjan, organisée à l’état-major général des armées sis à Abidjan-Plateau.
Pour lui, il est tout à fait remarquable que des éléments des forces de défense puissent être poursuivis et jugés, car les militaires peuvent et doivent être tenus responsables des faits constituant des violations du droit.
« Néanmoins, des atrocités continuent d’être commises sans qu’il soit possible d’identifier ou de traduire devant la justice ou de punir les auteurs », a déploré l’avocat.
Bien que le tribunal militaire, certes, constitue une avancée majeure, il reste encore quelques efforts à accomplir, selon le bâtonnier du Barreau national de Côte d’Ivoire.
Le Commissaire du Gouvernement près du Tribunal Militaire d’Abidjan est le magistrat Contre-amiral, Kessi Ange Kouamé.
(AIP)
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