Séguéla – La transhumance irrégulière, les questions de chefferie traditionnelle qui se perçoivent par des bicéphalismes dans des localités ainsi que la problématique du développement local sont les principaux problèmes auxquels les membres du corps préfectoral sont confrontés dans le département de Séguéla, a relevé l’AIP à l’issue de leur première concertation tenue, lundi 17 janvier 2022, à la préfecture.
Selon le préfet Diarrassouba Karim qui avait à ses côtés les huit sous-préfets de la circonscription administrative ainsi que les deux secrétaires généraux, des couloirs de transhumance des troupeaux de bœufs venus de pays de l’hinterland ont été déplacés de Kani vers la sous-préfecture de Kamalo, suscitant de nombreux dégâts de cultures et créant de multiples conflits entre agriculteurs et éleveurs.
Quant au problème de chefferie traditionnelle, il apert dans les désignations multiples de chefs de village ou de canton, mettant ainsi à mal la cohésion sociale.
« Le choix de ces autorités traditionnelles doit se faire uniquement par les populations en se basant sur les us et coutumes », a déclaré Diarrassouba Karim qui estime que l’Administration ne fait seulement qu’entériner le processus qui doit être encadré par la tradition.
Concernant le développement local, la collectivité décentralisée qu’est le Conseil régional du Worodougou a été invitée à poursuivre ses actions en faveur des populations.
D’une superficie de 7 000 km2 pour une population estimée à près de 150 000 habitants, le département de Séguéla qui a été créé par la loi No 69-241 du 9 janvier 1969 est le chef-lieu de la région du Worodougou ainsi que du district du Woroba.
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