La présidente de l’ONG AFA, N’zi N’da Eliane, a affiché sa volonté, mercredi 23 février 2022, à Kouassikouassikro, de libérer le plein potentiel économique des femmes rurales du N’zi en vue de leur autonomisation, lors de la cérémonie de restitution de la formation des femmes des 32 villages du département de Kouassikouassikro, initiée par son organisation dans le cadre de son projet de développement et d'automatisation des coopératives agricoles membres de l'ONG AFA.
Présidée par la vice-présidente du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Léopoldine Coffie, cette manifestation a été l’occasion pour Mme N’zi de relever les grandes qualités de « ses sœurs du milieu rural » de la région du N’zi, Elle a souligné la nécessité pour elles de se former et de se constituer en groupement coopératif, « une forme importante d’entreprise durable pour les femmes dans les zones rurales ». Elle s’est engagée à les accompagner et ce, grâce à l’appui des nombreux partenaires dont le cabinet Ingénierie et prestation de service (IPS).
Convaincue que les femmes restent le moteur du développement, la présidente N’zi a dit que la formation permettra d’accroître l’engagement et l’implication des femmes dans la mise en œuvre des différents projets de développement initiés. Elle a assuré de la relance de son projet de développement de la culture du manioc entamée depuis 2016. Elle avait suscité beaucoup d’espoir chez les rurales.
« Nous allons nous appuyer sur nos déboires et nos échecs passés pour repartir sur de nouvelles bases », a-t-elle indiqué, relevant les acquis dont la construction de deux usines de transformation de manioc à Kouassikouassikro et à Bocanda.
Les ateliers de formation agricole ont suscité beaucoup d’engouement chez les apprenantes en provenance des villages. Elles ont été formées à la mise en place de groupement coopératif aux techniques culturales et à l’assistance de gestion, a fait savoir la directrice du cabinet formateur, le cabinet IPS, Mme Coulibaly Awa Frédérique.
Elle a fait remarquer que la mise en place des usines de transformation doit s’accompagner des cultures de contre-saison pour assurer de façon pérenne son approvisionnement en tout temps. Elle a promis d’accompagner les femmes dans ce processus qui marque une étape importante de leur autonomisation.
Plusieurs dons de vivres et de non vivres notamment du riz, des marmites et des motos ont été offerts à plusieurs cantines et aux structures villageoises du PDCI.
(AIP)
ik/fmo