Le trafic illicite des noix de cajou en Côte d’Ivoire vers les pays limitrophes est à l’origine de la baisse du volume officiellement déclaré dans les différentes régions productrices. Depuis le nord, le président de l'Organisation interprofessionnelle agricole anacarde (Oia-Anacarde), Bêh Soro a fait une proposition à l'État de Côte d'Ivoire ce mercredi 9 mars , afin de contrer ce fléau.
Bêh Soro, président de l'Oia-Anacarde, a alerté les autorités le mercredi 09 mars 2022, sur cette question de fuite des produits agricoles, surtout l'anacarde vers les pays limitrophes. Ce qui affecte directement l’économie de la Côte d’Ivoire. « Nous invitons l'Etat à renforcer le dispositif sécuritaire du régulateur à travers la mise en place d'une brigade spéciale de lutte contre la fuite du produit, à l'image de celle de l'orpaillage », a-t-il fait savoir. Selon le président de l’Oia-Anacarde, la création de cette brigade qui sera dès lors reconnue dans toutes les zones de production de l’anacarde, permettra aux agents du régulateur et aux producteurs, aux acheteurs, aux exportateurs etc., de mener à bien leur activité.
« Je lance un vibrant appel à tous les principaux acteurs du secteur pour la stricte observation des règles de commercialisation fixées par le régulateur », a conclu Bêh Soro, président de l’Oia-Anacarde.
Notons que la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de noix de cajou avec une production estimée à 1 million de tonnes en 2021.
DA