Séguéla– Les populations de Téguéla ont été sensibilisées sur les droits des femmes au cours d’une campagne organisée vendredi 11 mars 2022, par l’Alliance des religieux pour la santé intégrale et la promotion de la personne humaine (ARSIP) chez le chef de ce village situé à 13 kilomètres de Séguéla, sur l’axe menant à Vavoua.
Les hommes d’un côté et les femmes, de l’autre, avec à leur tête le chef de village, Diomandé Bouaké, ont suivi avec attention les présentations des responsables de l’ARSIP et de leurs invités au nombre desquels le directeur du centre social, Amounou Kouamé, et le représentant de la direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (DEMOSS), Koné Yahaiya.
« La santé de la femme est égale à la santé de la famille parce que la femme, ici, est au centre de tout », a déclaré M. Amounou. Il a développé des thèmes divers tels que la scolarisation et le maintien des jeunes filles à l’école, la santé de la reproduction et l’autonomisation des femmes.
Cette activité qui rentre dans le cadre du projet SWEDD, une initiative régionale mise en place dans 20 régions du pays et visant l’autonomisation des femmes ainsi que le dividende démographique au Sahel, s’est appesantie sur la planification familiale en ce sens que les cas de grossesses précoces ou de grossesses assez rapprochées sont légion à Téguéla.
« Les hommes doivent aider leurs femmes, leurs filles à être autonomes, à être épanouies car la femme est le socle de la famille », s’est exprimé le superviseur de l’ARSIP, Dosso Moussa.
Réseau de six faitières d’organisations religieuses de toutes obédiences, de 100 ONG et de 22 plateformes de religieux pour la santé, l’ARSIP, créée en 2006, intervient dans différents domaines dont la santé, la protection des droits des enfants, la promotion du genre, le renforcement des capacités économique des couches sociales défavorisées et l’éducation.
kkp/cmas