Bouna, L'esplanade de la cour royale de Bouna a été inondée de centaines de jeunes filles à l'occasion de la célébration du Kroubi, qui a drainé dans cette localité de milliers de spectateurs pour une danse exclusivement exécutée par les adolescentes, les 27e et 28e jour du mois de Ramadan.
La danse consiste à balancer le « chiechiligo » queue de cheval en langue Koulango, en avançant une jambe puis l’autre, dans un mouvement régulier du bassin sur le rythme frénétique des percussionnistes.
Elles sont venues de tous les quartiers de la ville, accompagnées de leurs mères. Sur des barriques et des podiums artisanaux, ces jeunes danseuses dont l'âge varie en quatre et 17 ans ont dévoilé toutes les phases du Kroubi.
Cet événement annuel se mue progressivement en un véritable festival culturel, selon le notable à la cour royale, Logossina Ouattara. « le Kroubi est l'un des plus grands rendez-vous culturels à Bouna, à l'instar du Festival des arts et cultures du Bounkani (Festibo) », a-t-il dit, vendredi 29 avril 2022.
La danse est exécutée à Bouna en signe de reconnaissance à sa majesté, le roi du Bounkani, pour ses actions de générosité envers les communautés vivant dans le royaume, précise la cour royale.
L'évènement présente un caractère festif avec un déferlement impressionnant de danseuses et de spectateurs.
(AIP)
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