Chanteur, compositeur et producteur de musique, l’Ivoirien Serge Beynaud s’est imposé, au fil des années, comme une icône nationale du coupé-décalé.
Serge Beynaud n’est pas un frimeur. Vous ne l’entendrez presque jamais prononcer un mot plus haut que l’autre non plus. Avec son côté dandy assumé, sans entrer dans l’excès bling-bling, qui lui a valu le surnom de « mannequin des arrangeurs », il tranche avec le reste de la scène du coupé-décalé, où l’exubérance et les grosses cylindrées sont la norme. Est-ce sa précoce barbe grisonnante, à 34 ans, qui fait qu’on lui donne désormais du « le père » ou sa longue carrière – commencée, alors qu’il n’était pas encore majeur, en composant des musiques pour... suite de l'article sur Jeune Afrique