Bouaké- L’ONG Enda Santé CI a initié mardi 28 juin 2022 à Bouaké une activité de sensibilisation sur l’approche multisectorielle dans la prise en charge des personnes usagères de drogues à la faveur de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues célébrée le 26 juin de chaque année.
« Nous voulons développer, au cours de cette journée, l’approche multisectorielle dans la prise en charge des personnes usagères de drogues qui, du fait de se retrouver dans les fumoirs, sont sujettes à plusieurs maladies. Nous pensons de ce fait que leur prise en charge doit être multisectorielle. Elle doit se faire non seulement au niveau de la cellule familiale, mais aussi au niveau de tous les services sociaux et de santé dont dispose le pays », a expliqué le chef du bureau Enda Santé Bouaké.
Yao N’dri Joachim a insisté sur le fait qu’étant donné que les personnes usagères de drogues jouissent des mêmes droits que les autres citoyens, leur prise en charge devrait pouvoir se faire dans une synergie d’action.
« Les acteurs des différents services sociaux et de santé doivent interagir pour pouvoir assurer une meilleure prise en charge des personnes usagères de drogues. La famille doit se sentir concernée, le psychologue doit se sentir concerné, le médecin doit se sentir concerné. En somme toute la société doit se sentir concernée », a-t-il indiqué.
Selon le chef du bureau Enda Santé Bouaké, cette activité de sensibilisation se veut, du reste, un véritable plaidoyer pour que chaque acteur de la société ivoirienne puisse jouer son rôle dans la prise en charge efficiente des personnes usagères de drogues.
Un panel a été organisé au cours de cette célébration à l’endroit des professionnels des médias et des leaders communautaires afin de les impliquer davantage dans cette campagne de sensibilisation pour l’implication de tous dans la prise en charge des personnes usagères de drogues.
« Nous savons que les journalistes, à travers leurs écrits, ont un fort impact sur la société. En les sensibilisant, nous voulons vraiment faire d’eux des agents sensibilisateurs pour toucher le maximum de personnes au sein de la société ivoirienne qui puissent s’impliquer dans la prise en charge des personnes usagères de drogues », a expliqué Yao N’dri Joachim.
rkk