Une exposition d'art dénommée ''Culture'' a été initiée par Kouadio Marilyne épouse N'guessan, architecte d'intérieur y compris directrice de ''Maison Métisse'', une structure qui excelle dans la conception des meubles et la fabrication des objets de décoration. L’objectif est d'établir, et de promouvoir l'identité culturelle ivoirienne et Africaine au cours de cette première phase d'exposition Familiale. A cette occasion, l'opportunité a été pour plusieurs amoureux d'art de constater les prouesses d'une équipe composée de mère et fille au siège de Goroka Corporation, le mardi 28 juin 2022 à Cocody-Riviera-Palmeraie.
L'autre lucarne d'art, Near, une structure d'oeuvre d'art en peinture sur tableau de Eslie Ahou Ramia N'guessan (Ndlr fille de Kouadio Maryline épouse N'guessan), se rapprochant sur l'auto-education à travers
ses productions, en vue d'alimenter ses connaissances pour le bien être d'autrui.
Étudiante en 3ieme année d'AMT à Parsons Paris ( France) et après transféré du TNS New York Campus BFA fine arts major, elle a pour ambition à travers ses œuvres d'exhumer l'inconnu et de redonner de l'importance aux sujets négligés dans toutes ses activités artistiques.
Phase pratique d'appréciation, admiration et encouragements a été constaté sur le visage de plusieurs participants au cours de cette exposition.
La directrice de ''Maison Métisse'' a fait savoir que l'idée de se lancer dans un telle domaine est d'apporter une pierre à l'édifice en vue de vulgariser le secteur de l'art ivoirien.
<< Je pense que j'apporte quelque chose à l'art ivoirien. c'est vrai que jusqu'à présent les gens travaillaient les calebasses, parce que la particularité de mon travail ce sont les calebasses, pour créer des abajoues et aussi pour faire des vases décoratifs et même des meubles avec des calebasses. Aujourd'hui, je n'expose pas des meubles, j'expose seulement que des luminaires, mais j'utilise des calebasses. C'est vrai qu'on a toujours utilisé des calebasses Comme ustensiles de cuisine d'abord et aussi comme objet d'art, mais je pense que telle que c'est fait, je crois que je viens de créer quelque chose>>, a-t-elle révélé.
Quant à sa fille, elle a souhaité à travers son style de peinture donner un regard plus large et profond à l'identité culturelle ivoirienne.
<< Il y a beaucoup de mes connaissances qui sont déconnectées de leur culture. Mon travail c'est d'essayer de renouer ce lien là à l'intérieur de moi même. Parce qu'en tant qu'un individu on ne peut pas exister sans culture. C'est une identité qui nous porte aux endroits où on se trouve (...) C'est mon influence qui me différencie des autres. Parce que j'ai grandi dans différents domaines et j'ai vécu dans différents pays. De par mes voyages, j'ai appris à apprécier et à aimer les cultures des autres>>, a dit Eslie N'guessan.
Sous le regard bienveillant de plusieurs cadres et jeunes d'université, venus des quatre coins d'Abidjan, l'exposition n'a pas échappé aux lèvres de certains, tout en appréciant le travail établie durant plusieurs années.
<< Je suis fière de constater que ma fille et ma petite fille font de très belles choses. Et je crois qu'on devrait régulièrement encourager l'art,>>, a voulu l'ex ministre des droits des affaires, Joël N'guessan invité de taille à cette exposition.
Cette stratégie d'insertion de mère et fille dans l'art, avoue l'architecte, est une sorte d'appel aux acteurs et dirigeants de ce secteur, en vue d'encourager les efforts de promotion de la culture ivoirienne.
A. N