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Économie Publié le vendredi 1 juillet 2022 | Abidjan.net

Débat d’orientation budgétaire : Moussa Sanogo et les sénateurs échangent sur les priorités de l’Etat pour 2023-2025

© Abidjan.net Par DR
Débat d’orientation budgétaire : Moussa Sanogo et les sénateurs échangent sur les priorités de l’Etat pour 2023-2025
Dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, institué devant les deux chambres du Parlement depuis 2019, le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, était devant la commission des affaires économiques et financières du Sénat, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro ce jeudi 30 juin 2022.

Dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, institué devant les deux chambres du Parlement depuis 2019, le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, était devant la commission des affaires économiques et financières du Sénat, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro ce jeudi 30 juin 2022. La session qui s’est déroulée en présence du président du Sénat, Ahoussou Jeannot, et de fonctionnaires des Sénats français et allemand lui a permis de présenter les orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées dans le budget de l’Etat sur la période indiquée. Il s’est agi de définir la trajectoire budgétaire pour les trois années à venir, qui s’inscrit elle-même dans le plan national de développement (PND) 2021-2025.


Ces informations sont contenues dans le Document d’orientation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEF) 2023-2025, dont l’émissaire du gouvernement a présenté les grandes lignes. Il en ressort que le projet de budget de l’Etat pour l’année 2023 s’établit à 11.272,1 milliards Fcfa, en hausse de 13,8% par rapport au budget 2022. Le montant devrait atteindre 12.876,7 milliards Fcfa en 2024 et 13.513,3 milliards Fcfa en 2025. « La politique budgétaire de l’Etat sur la période sera principalement orientée, en matière de recettes, vers la consolidation de l’efficacité du recouvrement des recettes intérieures (recettes fiscales, recettes non fiscales, ressources de trésorerie hors emprunts-programmes et emprunts-projets) estimées à 80% des ressources », a déclaré Moussa Sanogo.


Les recettes fiscales budgétaires devraient s’établir à 5222,4 milliards Fcfa en 2023, puis à 5756,5 milliards Fcfa en 2024 et à 6326,7 milliards Fcfa en 2025. Les recettes non fiscales sont attendues à 108,1 milliards Fcfa en 2023, puis à 114,6 milliards Fcfa en 2024 et à 121,4 milliards Fcfa en 2025.


Mais au-delà des chiffres propres à l’exercice 2023 et à la période allant jusqu’à 2025, le DOB a servi de cadre aux élus pour exprimer leurs avis sur les grandes lignes du budget de l’Etat sur la période 2023-2025 proposé par l’exécutif. L’objectif était de recueillir leurs observations et préoccupations, afin de voir comment y apporter des réponses au cours des prochaines années. 


Les sénateurs ont soulevé des préoccupations liées à la sécurité, à l’éducation-formation, aux dépenses pro-pauvres, aux infrastructures, à la gestion de la dette, l’inflation, etc. Le ministre a rassuré que ces questions constituent des priorités pour l’Etat.


« Nous avons eu des échanges intéressants. Les sénateurs ont soulevé des points pertinents relatifs à la question de la production agricole, aux appuis aux collectivités, etc. Des préoccupations auxquelles nous avons essayé d’apporter des réponses et voir ce que nous prévoyons pour régler ces problèmes », a souligné Moussa Sanogo à la fin de la session. 


Sur la question des effets persistants de la crise de Covid-19 et de l’inflation à cause de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le ministre a affirmé que « le gouvernement s’organise sur ces questions pour prendre des mesures en vue de faire en sorte que les évolutions défavorables qui peuvent être notées, il y soit trouvé des réponses adéquates. » Cela s’impose, explique-t-il, pour permettre au pays de poursuivre sa marche vers le développement.


Il a pour finir affirmé que la bonne gestion de finances publiques est une réalité et appelé les Ivoiriens à continuer à faire confiance au gouvernement en place. « Si on en juge par les rapports produits par les organismes internationaux, par différents organismes de contrôle ou encore les institutions supérieures de contrôle, le résultat est favorable et nous nous en réjouissons », conclut le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat. 


A.N

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