Le jeune Wanda Kipré, déscolarisé, sans emploi et démuni y a quelques années, est devenu depuis quelques mois, un modèle de réussite à Hiopodioké, un village de la commune de Tabou, avec une ferme de plus de 300 poulets et un tricycle pour faire le transport.
M. Kipré débuté son activité avec un financement de la mairie de Tabou, qui lui a permis d’acheter 100 poussins et construit sa ferme en décembre 2021. Il dit avoir commercé à augmenter son capital et le nombre de poulets dans sa ferme, après deux ventes qu’il a réalisées avec succès.
Il ambitionne d’agrandir sa ferme pour livrer les poulets à plus de clients dans la ville de Tabou et dans le département. « Je conseille aux jeunes de ma génération et à tous ceux qui reçoivent des subventions des collectivités ou des organisations humanitaires d'en faire bon usage, parce qu'il faut être intelligent et courageux pour gagner de l'argent et sortir de la pauvreté », a lancé le jeune aviculteur.
Plusieurs jeunes et des femmes de Tabou ont déjà bénéficié de financements de projets de la mairie et d’autres organisations, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'Association de soutien à l'autopromotion sanitaire et urbaine (ASAPSU).
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