A Etuéboué le weekend dernier pour honorer l'histoire du Café-Cacao qui rime avec celle d'Élima, qui a abrité les premières plantations de café et de cacao, Soro Walétchin, délégué régional du Conseil café-cacao du Sud-Comoé et son équipe, ont pris une part active aux festivités d'Abada festival. À cette occasion, il a animé un point de presse. « La délégation régionale du café-cacao du Conseil café-cacao couvre les départements de Grand-Bassam, Adiaké, Aboisso et Tiapoum. Nous sommes ici au service du producteur. Nos missions consistent à développer la filière café-cacao et à la réguler. Sur le terrain nous menons diverses activités, qui consistent à assurer le respect du prix et de l'ensemble des règles de commercialisation. Vous savez que le café et le cacao ne se commercialisent pas comme n'importe quel produit agricole. Nous sommes soumis à un ensemble de règles que nous, délégation régionale, avons en charge de faire respecter ces règles sur le terrain. Notamment au niveau du prix et de la qualité. Nous faisons également de l'appui au producteur » a signifié le délégué régional. Avant de poursuivre « Ici dans le Sud-Comoé, il n'y a que le cacao. La culture du café a été délaissée. Elle est aujourd'hui quasi inexistante. Nous sensibilisons les producteurs à faire en sorte qu'ils fassent la production durable du cacao. C'est-à-dire une production qui va de pair avec la reforestation, le reboisement. (...) En termes de production, nous sommes à 60.000 tonnes par an dans la région. Notre présence à ce festival avec notre équipe de consommation, c'est de faire la promotion de la consommation du chocolat et café de Côte d'Ivoire parce que nous produisons le meilleur chocolat et le meilleur café. C'est un appel à la consommation. »
FRANCK DESTINEE