La Coordination de la "jeunesse Commando" du PDCI-RDA du District autonome de Yamoussoukro a fait sa rentrée politique, le samedi 27 août dernier, à la salle des fêtes de la mairie de Yamoussoukro. L’investiture du coordonnateur Kouamé Brou Martin a sonné la mobilisation des militantes et militants venus en grand nombre. Car Yamoussoukro, qui a perdu la face aux législatives de mars 2021 dernier, entend redorer son blason par une victoire écrasante lors des municipales prochaines de 2023. Le président national du mouvement "Jeunesse commando" du PDCI-RDA, Yobouet Cyrille, l’a si bien signifié. « L’objectif de notre mouvement, c’est de défendre la démocratie, mobiliser lors des cérémonies, accompagner nos cadres et élus sur l’étendue du territoire national et assurer la sécurité des urnes. La jeunesse "Commando" se veut un mouvement très engagé parce qu’aujourd’hui, tout le monde voit ce qui se passe en Côte d’Ivoire. La réalité est là. On nous parle de miracle économique, on vend des rêves alors que nous voyons un mirage économique… », a-t-il fait savoir avant de pointer du doigt le mauvais découpage électoral du pouvoir Rhdp pour s’arroger le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, le pouvoir de force exercé sur les opposants avec les emprisonnements tous azimuts. « La jeunesse "Commando" est ici en ce jour spécial pour dire non au vol de notre victoire aux municipales prochaines et en octobre 2025. » Avec lui, Kouamé Brou Martin le coordonnateur, s’est engagé à faire de la jeunesse "Commando" un modèle d’intégration, de cohésion et d’engagement envers le PDCI-RDA. « Nous, jeunesse du PDCI-RDA, nous avons l’obligation de fédérer nos énergies pour les futures batailles. Travaillons ensemble… »
Innocent Kouakou, membre du Bureau politique, représentant Mathias Lésseihi, secrétaire exécutif en charge des Mouvements associatifs du PDCI-RDA, s’adressant aux jeunes, a dit la fierté de son mandant. « Grâce à vous " Commandos", le PDCI devient de plus en plus conquérant sur le terrain. A tous les mouvements et associations ici présents, il faut continuer le combat, il faut continuer la lutte sur tous les fronts. Mais encore plus monsieur Lésseihi m’envoie vous dire qu’il y a urgence d’actions, urgence de mobiliser et de sensibiliser sur tous les terrains les militants pour l’établissement des pièces d’identité afin d’être prêts à se faire enrôler le moment venu. Soyez en rassurés, le PDCI ira plus loin et deviendra encore plus fort. Le PDCI reviendra au pouvoir, il faut s’y préparer. Votre rentrée politique de ce jour s’inscrit forcement dans cette vision. Nous devons tous, à quelque niveau que nous soyons, garder la flamme allumée par le père fondateur. Cette flamme que tient vaillamment le président Aimé Henri Konan Bédié. Grâce à votre engagement, votre ardeur sur le terrain, chers amis "Commandos", vous donnez le bon exemple… », a-t-il soutenu.
Parrain de ladite rentrée politique, Me Kouamé Kouassi Patrice, ex député de Yamoussoukro Commune a fait cette précision quant à la dénomination du mouvement. « Vous savez, quand on entend commando, on pense à la guerre, voilà pourquoi je vais préciser un certain nombre de choses. Nous au PDCI-RDA, notre esprit, c’est un esprit de paix. Nous ne sommes pas dans la belligérance, nous ne sommes pas dans la guerre, nous n’avons jamais été dans une rébellion. L’esprit du PDCI, c’est un esprit de paix. C’est pour cela que je tiens à préciser les choses car votre "Commando" que vous faites, c’est pour faire sortir les militants et militantes ainsi que les populations à aller voter et à protéger nos victoires par votre mobilisation sur le terrain. C’est ça qui est votre mission et il faut que cela soit su et compris par tous comme tel… », a-t-il précisé avant de sonner la mobilisation des jeunes pour les joutes électorales à venir. « Si vous sortez massivement pour aller voter et que vous mobilisez nos parents pour sortir massivement pour aller voter, il n’y aura pas de possibilité de nous voler notre victoire. Mobilisez notre électorat sociologique qui est là. Pour dire qu’après 22 ans, de l’opposition, si nous voulons gagner les élections présidentielles de 2025, ça passe d’abord par la victoire des élections locales… »
JEAN PAUL LOUKOU