Tanda- Les populations de Bondoukou ont été instruites, vendredi 14 octobre 2022, sur le format de partage des bénéfices issus du mécanisme de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), lors d'un atelier, à la salle des conférences du Trésor public de la ville.
" L’objectif, c’est de pouvoir permettre à tous ceux qui contribuent à réduire ces émissions, de bénéficier de paiements" , a déclaré l' ingénieur des eaux et forêts au ministère de l'environnement et du développement durable, en charge de la communication et de l’engagement des parties prenantes du SEP-REDD+ , Koffi Alloua.
Selon Mme Koffi, le programme de paiement commence par l’identification des promoteurs, des initiateurs ou tous ceux qui ont des projets et actions REDD+ visant à réduire la déforestation ou la dégradation, par le reboisement dans le sens de contribuer à la gestion durable des forêts classées ou non.
" Après cette étape, une vérification est faite par la cellule de mesure en termes de télédétection et des documents en termes de convention vont être signés », a- elle ajouté, d'invitant chacun à adopter un changement de comportement de nature à lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts.
Il s'agit, également, de s’approprier ces nouveaux outils de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, afin de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique.
Cette phase de la REDD+ va permettre à la Côte d’Ivoire de démontrer ses efforts et de récompenser les acteurs qui ont contribué à cette performance, selon le directeur régional l’Environnement et du Développement durable de Bondoukou, Bouadi François,
Le mécanisme REDD+ a démarré en Côte d’Ivoire en 2011. Le ministère de l’environnement et du développement durable avec ses partenaires du REDD+ travaillent depuis à sensibiliser les populations pour la protection de l’environnement, à amener les populations à prendre conscience du danger qui guette la planète et à s’engager aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le gouvernement ivoirien qui ambitionne de recouvrer son couvert végétal d’au moins 20% d’ici à 2030.
si/nmfa/tm