Quatre (04) Personnes ont été mises à la disposition de la Justice le vendredi 18 novembre 2022 pour trafic illicite de migrants et mise en danger de la vie des mineurs. C'est ce qui ressort de la Conférence de presse animée hier lundi 21 novembre par le Commissaire Zaka Luc, sous-directeur de la police criminelle en charge de la lutte contre le trafic d'enfants et la délinquance juvénile.
Les personnes risquent jusqu'à 20 ans de prison fait savoir le commissaire Zaka Luc qui précise c'est un crime, suite à cette interprétation.
Revenant sur les fait, le commissaire Zaka Luc explique que " le Mardi 15-11-2022 aux environs de 12 heures, la direction de la police criminelle a été saisie par le Commissariat de Police d'Akoupé de la saisie d'un car de transport en commun au cour d'un contrôle de routine, avec plusieurs personnes à bord dont des mineurs susceptibles de faire l'objet de traite à des fins d'exploitation économique". Le car de transport de marque Mercedes Benz type 609D de couleur Blanche, immatriculé 1409GS01, avec à son bord plusieurs passagers, 39 au total, dont des enfants sans documents administratifs.
Interrogé, toujours selon les révélations du commissaire Zaka, "le nommé Lamboni Samneka, 29 ans, Chauffeur titulaire du car qui fait habituellement la ligne Adiaké-Abidjan, a déclaré qu'en provenance du Togo, où il s'était rendu sur instruction d'un certain Lare Allassane à l'effet de déposer ses effets personnels, il a fait une escale à la gare routière de Dapaon/Togo, où il a embarqué trente-six (36) passagers y compris des enfants pour la Cote D'ivoire. Le chauffeur précise que 04 enfants mineurs dépourvus de tous documents
lui ont été confiés pour se rendre en Côte d'Ivoire et être remis à des tuteurs pour des travaux champêtres".
Ecoutés, les enfants mineurs au nombre de neuf (9) dont l'âge varie entre 13 et 17 ans, ont déclaré qu'ils sont venus en Côte d'ivoire pour travailler dans les champs d'hévéa. Ces derniers ont été mis à la disposition des responsables de leur communauté et par la suite retourné à leur pays d'origine. Le commissaire Zaka salue les populations pour leur franche collaboration. Il invite par ailleurs les autres pays de la sous région à se joindre aux efforts entrepris pour freiner le phénomène de travail et de trafic d'enfants.
JEAN PRISCA