Yamoussoukro, Ange Amoin Konan, transformatrice artisanale de manioc en attiéké au quartier Morofé à Yamoussoukro, a bénéficié d'un appui de 200 000 FCFA en 2020, dans le cadre du Programme social du Gouvernement (Psgouv), au titre du Fonds d'Appui au Secteur informel (FASI) mis en œuvre par le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, à travers l'Agence Emploi Jeunes (AEJ).
"Avec ce fonds FASI non remboursable, j'ai pu m'acheter une presseuse, une passoire et augmenter mon fonds d'achat de manioc frais. Aujourd'hui, j'ai une grande clientèle, car avec plus de matériels désormais je peux produire de l'attiéké en grande quantité que je vends en gros comme au détail. Je gagne un peu plus d'argent désormais qu'avant où je n'avais pas de machine. Je remercie le gouvernement pour cet appui, surtout pour nous les femmes", a fait savoir Ange Amoin.
Aujourd'hui, dans le District autonome de Yamoussoukro comme sur l'ensemble du pays, de nombreux multiplicateurs de boutures de manioc et de producteurs de manioc sont appuyés par le gouvernement en vue d'atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaires. Leurs productions seront certainement utiles aux transformatrices artisanales d'attiéké comme Ange Amoin Konan et les groupements de transformatrices d'attiéké dans toute la Côte d'Ivoire.
La journée du 1er mars 2023 a marqué la fin de la tournée de la Coordination générale du Psgouv et du PA-PsGouv dans les Districts des Savanes et de Yamoussoukro depuis le 23 février dernier. De Laléraba (frontière Côte d'Ivoire-Burkina Faso) à Bouaflé en passant par Ouangolodougou, Ferkessédougou, Korhogo, Boundiali et Yamoussoukro, le Coordonnateur Général du PSGouv et du PA-PsGouv, Non Karna Coulibaly, et son équipe ont vu de près les réalisations du PSGouv et du PA-PsGouv. Ils ont échangé avec les bénéficiaires de projets emploi jeunes, de l'École de la 2ème Chance (E2C), des cultures vivrières et maraîchères, des Pompes à Motricité humaine (PMH) réparées, d'autonomisation des personnes en situation de handicap, des ressources animales et halieutiques, etc. Spécifiquement à Ouangolodougou le 23 février, Non Karna Coulibaly et le représentant pays de l'UN-HCR, Léonidas Nkurunziza, s'étaient imprégnés de la situation des réfugiés burkinabè.