Sogodogo Bazoumana a été réélu à la tête des artisans de Treichville pour une nouvelle mandature régie par les textes de leur corporation. Membre de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI), la section des artisans de la commune que dirige Sogodogo Bazoumana regroupe tous les corps de métiers avec à la tête de chaque un président. Le premier responsable des artisans est lui-même président des couturiers de Treichville. Il a depuis 2012 la destinée de la section Treichville des artisans et est encore plébiscité par les présidents des corps de métiers. Le président Sogodogo Bazoumana qui est engagé au cours de ce nouveau mandat de fédérer tous les corps de métiers de la Cité N’zassa place au centre de ses priorités la promotion des jeunes qui embrassent les métiers de couture, de la mécanique. Pour lui, cette mission que lui donne cette mandature s’inscrit dans la vision du Président Alassane Ouattara qui a décrété l’année 2023, ‘’année de la jeunesse’’ impliquant toutes les structures à offrir une deuxième chance aux jeunes par l’apprentissage d’un métier et un accompagnement. « Ce nouveau mandat sera de revaloriser tous les corps de métier mais surtout garantir à chaque artisan une assurance vie en le déclarant à la CNPS et leur permettre de bénéficier la couverture maladie universelle dans l’exercice de son métier », a-t-il promis. Pour lui, « par ces actions, l’artisan participe à l’économie de la commune et de la Nation ». Poursuivant, il a lancé un appel à ses camarades qui n’ont pas encore fédéré le métier. « Nous les demandons de nous joindre à l’effet de travailler ensemble pour une issue heureuse des jeunes de tous les corps de métier avec l’appui des autorités municipales », a-t-il déclaré. S’adressant aux jeunes de la commune, le président les a invités, surtout ceux qui n’ont pas encore un métier, à embrasser une activité. Car, selon lui, la vie s’y trouve avec une indépendance pleine. Dans le même temps, il a exhorté les artisans de Treichville à venir à l’information pour ne pas que beaucoup de choses les échappent avec l’ère des tics qui évolue à grande vitesse. « Déjà qu’une plateforme existe pour les artisans, il faut trouver la formulation des fichiers pour que l’Etat puisse savoir et prendre en compte l’artisan. Il importe donc de sortir de l’informel de plus de 30 ans », a-t-il précisé.
DIOMANDE LOUA