La levée du mot d’ordre de grève intervient à la veille de l’entrée en vigueur du permis à points, prévue ce 1er mars 2023 en Côte d’Ivoire.
Des syndicats de transports routiers menaçaient d’observer un arrêt de travail le 1er mars 2023. Pour recueillir leurs griefs, le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a échangé lundi avec une dizaine des responsables syndicaux regroupés au sein de la centrale la Maison des transporteurs de Côte d’Ivoire (MTCI), présidée par M. Soumahoro Mamadou.
Interrogé par APA, M. Soumahoro Mamadou a déclaré que la MTCI suspend son mot d’ordre de grève, mais les négociations se poursuivent avec le ministère des Transports pour trouver des points d’accords. Le ministre les a exhortés à saisir l’opportunité des prochains États généraux du transport pour poser les problèmes liés au secteur.
Ces syndicats de transports routiers dénoncent, entre autres, le manque d’aires de stationnement dans les différentes communes du pays, alors qu’on leur prélève des taxes et font l’objet de façon récurrente de contraventions pour défaut d’espaces de stationnement.
La mise en œuvre du permis à points dès 1er mars 2023 a déclenché le mécontentement de ces syndicats de transports routiers, qui estiment qu’il faut « reporter » son opérationnalisation et faire des campagnes de sensibilisation et ainsi que des formations avant l’entrée en vigueur.
A travers le permis à points, le gouvernement de Côte d’Ivoire entend réduire les accidents de la circulation. Selon les statistiques officielles, le pays enregistre chaque année près de 1.200 morts et plus de 21.000 blessés dans les accidents de la route.
AP/APA