En marge des Réunions de Printemps du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), du 10 au 16 avril 2023 à Washington DC (USA), deux accords de financement ont été signés entre la délégation ivoirienne et les hauts Responsables des Institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et FMI), et leurs agences Spécialisées. Il s’agit d’un accord d’un montant de 282 800 000 Euros portant sur le Projet de Développement durable inclusif des Villes secondaires et d’un second accord d’un montant de 276 900 000 Euros portant sur le Projet de Connectivité inclusive et d’Infrastructures rurales. Ces informations ont été rapportées par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au terme du Conseil des ministres, le mercredi 19 avril 2023 à Abidjan-Plateau.
Par ailleurs, notre pays sera l’un des bénéficiaires d’un nouvel instrument de financement du commerce de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA), pour un montant de 100 millions d'Euros pour une durée maximale d'un an renouvelable, en vue de faciliter l’accès aux engrais et autres produits importés nécessaires dans le secteur de l’agriculture, le numérique. La MIGA a aussi accueilli favorablement la nécessité d’accompagner le gouvernement à financer davantage le secteur parapublic. Elle intégrera, dans les mois à venir, l’appui à la couverture de projets privés s’inscrivant dans le cadre de l’industrialisation.
Á en croire Amadou Coulibaly, la Banque mondiale a salué la qualité de la coopération, ainsi que les avancées enregistrées avec le FMI, à travers le nouveau programme économique et financier. Le FMI s’est félicité, en retour, de la volonté des autorités de poursuivre les efforts pour le maintien de la stabilité macroéconomique et a réitéré son engagement aux côtés de notre pays.
La délégation ivoirienne, conduite par le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, a traduit la gratitude du Président de la République aux hauts dirigeants du FMI, relativement au nouveau programme économique et financier et surtout, au regard du niveau d’accès de 400% de quote-part obtenu par la Côte d’Ivoire, soit l’accès le plus élevé en Afrique sub-saharienne.