La Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire
( CGECI, Patronat) et le Bureau international du Travail ( BIT) ont échangé au cours d'un atelier tenu du 20 au 21 avril 2023 à Bonoua avec des organisations d'employeurs et des entreprises privées en vue de travailler en synergie pour renforcer la lutte contre le travail des enfants en Côte d'Ivoire.
Cet atelier intervient dans le cadre du projet '' Accélérer l'action pour l'élimination du travail des enfants dans les chaînes d'approvisionnement en Afrique '' ( Accel Africa) financé par les Pays-Bas, rapporte une note d'information transmise samedi à Abidjan.net.
Cette rencontre qui a réuni les entreprises des secteurs de l'or, du palmier à huile et de l'hévéa ainsi que des groupements professionnels du secteur agricole, vise à appuyer la mise en place de l’initiative du secteur privé pour la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé en Côte d’Ivoire (ITEF-CI).
Par ailleurs, la note indique que ces assises ambitionnent de parvenir à des recommandations d'actions pour renforcer l'action du secteur privé dans la lutte contre le travail des enfants.
En outre, ces échanges ont permis de générer des contributions et des recommandations d'actions pour le renforcement de l'action du secteur privé dans cette lutte.
A en croire le document, à l'entame de cet atelier, Frédéric Lapeyre, le directeur resident du BIT a appelé le secteur privé et les organisations professionnelles à s'inscrire dans l'action pour éliminer le travail des enfants dans le pays.
Quant à Édouard Ladouyou, le chef de département Capital Humain et Relations sociales de la CGECI, il a dit l'engagement du patronat ivoirien à mettre au cœur de ses actions, les questions de développement durable.
Selon l'enquête nationale sur la situation de l'emploi et du travail des enfants en Côte d'Ivoire réalisée en 2013 avec le soutien du BIT, 28,2% (soit un peu moins de deux millions de filles et de garçons) âgés de 5 à 17 ans sont engagés dans des activités économiques.
Les secteurs les plus touchés sont l'agriculture (53,4% des enfants) et les services (35,6%).
L.Barro