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Société Publié le jeudi 11 mai 2023 | AIP

Des universitaires réfléchissent sur la problématique de la culture cacaoyère à Daloa

Daloa (AIP) – Des chercheurs et des scientifiques de divers horizons, réunis à l’université Jean Lorougnon Guédé (UJLoG) de Daloa, ont entamé mercredi 10 mai 2023, trois jours de réflexion en vue de dégager des perspectives durables pour l’économie cacaoyère des pays producteurs, de plus en plus confrontée à des défis majeurs.


A l’ouverture d’un « premier congrès universitaire du cacao » qui va durer trois jours, ces universitaires ont annoncé leur intention « d’accroître la contribution de la recherche scientifique » au développement de la filière et à la lutte contre la pauvreté dans les pays producteurs.


La rencontre est également une occasion pour les producteurs d’échanger non seulement avec les scientifiques sur leurs préoccupations, mais aussi avec les autres acteurs de la filière pour nouer des relations bénéfiques, a indiqué le président du comité d’organisation, Dr N’Gouan Kouassi Guillaume.


Les producteurs sont le maillon faible de l’économie cacaoyère dont ils sont pourtant la base, a déploré le président de l'Association nationale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (ANACACI), Soro Pénatirgui. Selon lui, la production cacaoyère au sud est évaluée à 4,9 millions de tonnes qui génèrent plus 100 milliards de dollars dont seulement 6,34 % reviennent aux producteurs.


La Côte d’Ivoire se positionne comme 1ère productrice mondiale avec 2.000.000 de tonnes correspondant à 40% du marché mondial. Cependant plus de 54 % des producteurs de cacao ivoiriens vivent sous le seuil de pauvreté avec moins 750 francs par jour.


A cette misère provoquée par le marché international s ’ajoutent désormais des menaces de plus en plus importantes sur la production des fèves, à savoir la baisse de la pluviométrie, les maladies des arbres, la pression foncière, la diminution de la main-d’œuvre, l’absence de transformation, etc.


Ces défis appellent de réponses scientifiques dont la mise en œuvre contribuerait à dynamiser la filière au niveau national, à réduire sa dépendance de l’exportation et à réduire la pauvreté dans les rangs de producteurs.


(AIP)


kaem/haa

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