Fin Juillet 2023, la co-une d'un confrère attirait l'attention des lecteurs sur le calvaire des populations d' 'Adjouffou-Carton', sous-quartier d'Adjouffou, dans la commune de Port-Bouët. "Entre inondation, coupure d'eau, d'électricité, insécurité et drogués, 'Adjouffou-Carton' crie sa colère", pouvait-on lire.
'Adjouffou-Carton', situé dans les confins d'Adjouffou, route de Grand-Bassam, en plus des effets conjugués de la forte pluviométrie (inondations) des mois d'avril, mai, juin et juillet a souffert de faits anthropiques, c'est-à-dire des actions causées par l'homme. En effet, selon les témoignages recueillis sur place les 23, 24 et 25 juillet derniers, la destruction des tuyaux souterrains de dispatching d'eau potable par des engins de la mairie, venus effectué des travaux, avaient renforcé le lit de l'inondation qui a frappé la zone. Conséquence, la pluie avait fortement siégé sur toute la zone ainsi que sur la voie principale de plus de 2 km, de 'Carton' allant jusqu'à toucher le quartier voisin de Jean-Folly 'Casier' et au-delà. Son corollaire, plus de 300 habitations et commerces dans les eaux, et abandonnés, et des voies impraticables. S'y ajoutaient, coupure d'eau, d'électricité, insécurité et retour en force de fumoirs de drogués, sans oublier épidémies et maladies de toutes sortes.
Sollicité pour faciliter l'accès à la zone, par l'offre de chargements de sable et de gravats, aux fins de la rendre quelque peu carrossable, Koné Katinan Justin, candidat à l'élection municipale à Port-Boüet n'a pas hésité à faire parler son coeur. Depuis quelques jours, les voies d''Adjouffou-Carton' commencent à être praticables. Nous avons pu nous en rendre compte ce 16 Août 2023. Sur place, cela faisait plaisir de revoir les tout-petits jouer au football, un groupe de femmes célébrant un mariage sur la place public et de nombreux commerces ouverts. "J'étais une exilée dans mon propre quartier, et de surcroît exilée climatique. Aujourd'hui, j'ai retrouvé ma maison. Merci au ministre Katinan qui nous a envoyé ces chargements de sable et de gravats", se plait à clamer Mme Marthe Bamba, une riveraine. Les boutiquiers, propriétaires de cybercafés et tenancières de maquis rencontrés abondent dans le même sens qu'elle. 100 m plus loin, la Mosquée Bilal de l'Imam Cheick Dosso, a retrouvé son train-train d'antan. Elle qui était restée sous les eaux pendant 50 jours, privant ses fidèles de leurs prières quotidiennes a désormais fière allure.
Des chargements de sable et gravats sont encore sollicités pour parachever cette oeuvre de salut public. M. Katinan a donné des instructions en ce sens.
A.V.
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