Réussir le pari d'une élection sans heurt, c'est l'engagement pris par le Médiateur de la République. Le premier responsable de l'Institution et ses délégués régionaux sillonnent, depuis le mois de juin dernier, tous les Départements du pays ainsi que les Districts de Yamoussoukro et d'Abidjan à l'effet d'instruire les candidats aux élections régionales et municipales à tourner dos à la violence sous toutes ses formes. Ainsi, tous les candidats portant l'étiquette d'un parti politique ou indépendants sont invités à signer une Charte de dix (10) articles dans laquelle, ils s'engagent à ne pas avoir recours à la violence quelle qu'en soit la raison.
La seule voie à suivre est celle inscrite dans le code électoral et vulgarisé par la CEI (Commission électorale indépendante). En tout, la démarche de l'Institution " Le Médiateur de la République " rencontre l'assentiment de tous les acteurs de la sphère politique en témoigne la présence de presque tous les candidats dont ceux qui ont eu un empêchement, se sont fait représenter à Guiglo et à Duékoué respectivement dans les Régions du Cavally et du Guémon où Adama Toungara, le numéro 1 de l'Institution "Le Médiateur de la République", a effectué une mission le vendredi 18 août 2023. À Guiglo, précisément à la salle de conférence du Conseil régional, la charte a été signée par la ministre Anne Désirée Oulotto, porte flambeau des candidats RHDP du Cavally et Emile Guirieoulou qui conduisait la délégation de l'Union PPACI-PDCI qui a choisi comme le porteur du brassard, l'ex ministre Hubert Oulaye. « Je me réjouis de la démarche de l'Institution et je m'engage à accepter le verdict des urnes et j'appelle mes militants à faire autant.. », a déclaré la ministre Anne Désirée Oulotto.
« L'Ivoirien doit avoir cette culture de prendre les élections comme un jeu démocratique et bannir toute velléité de violence afin que le Médiateur de la République fasse l'économie de toutes ces tournées que j'encourage.. » s'est exprimé Emile Guiriéoulou.
À Duékoué, le décor était différent. Tous les candidats choisis par un parti politique et indépendants ont apposé individuellement leur signature au bas de la Charte de non violence.
TIANTIGUI SADIA