Les Ivoiriens ont souffert le samedi dernier, à cause des embouteillages dus à un plan de circulation aux alentours du stade Félix Houphouët-Boigny qui abritait le match Côte d’Ivoire-Maroc. Les organisateurs ont fait barrer, par des policiers, gendarmes, agents municipaux, le boulevard lagunaire et des artères au Plateau. Conséquences, des embouteillages partout. Pour un simple match amical qui devait se jouer à 17 heures, déjà à 5h 30, ils avaient barré toutes les routes.
Sans avoir diffusé des communiqués la veille pour prévenir les usagers qui auraient pu s’orienter autrement vers le pont HKB. C’était grave, même pire que, lorsqu’il y a un meeting politique au stade Félix Houphouët-Boigny.
Avec leur décision de barrer sans prévenir, ils ont réussi à mettre en retard plusieurs personnes sur leur programme. Dans un pays où les citoyens n’ont pas pour habitude de porter plainte, il faut dire quand même que les gens ne cachaient pas leur colère tant ils ont souffert et payé plus que prévu la course de leurs taxis où le carburant nécessaire à leur déplacement. Avec ces agissements des organisateurs, beaucoup d’Ivoiriens s’interrogent. Qu’adviendra-t-il quand la CAN va effectivement démarrer ? Abidjan sud sera paralysé au niveau du stade Houphouët-Boigny et Abidjan nord du côté de N’dotré. Plus personne ne pourra aller convenablement au travail. D’autres estiment que ce qui s’est passé, samedi dernier doit être vu également comme un test. Espérons que les organisateurs vont rectifier le tir.
DS
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