Le colloque international pluridisciplinaire sur les crises sécuritaires en Afrique, organisé du 28 novembre au 1er décembre 2023, à l’université de Péléforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo, à l’initiative du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) et du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES), a tenu ses promesses. Il a pris fin le vendredi 1er décembre, à l’hôtel Iris Mont Korhogo, par la lecture du rapport général qui souligne la nécessité pour l’Afrique de « fédérer ses intérêts collectifs vitaux en forces de défense communes, chargées d’assurer sa sécurité dans les domaines. »
Pendant trois jours, les participants - universitaires, hommes politiques, forces de défense et de sécurité, etc.- ont planché sur des thématiques diverses et confronté leurs points de vue, d’où sont sorties des recommandations qui couvrent les différentes recherches identifiées par le comité scientifique.
En provenance d’une quinzaine de pays, ils ont formulé le souhait que « les recommandations formulées au niveau des sept axes définis à la faveur de cette rencontre scientifique soient transformées en résolutions par nos Etats africains, afin que les crises sécuritaires soient définitivement réglées, pour laisser la place au développement. »
Au niveau de la Côte d’Ivoire, ce plaidoyer a été entendu, à en juger par les propos du conseiller technique représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, Adama Diawara, jeudi lors du diner-gala. Il a indiqué que le gouvernement attendait les recommandations du colloque de Korhogo, dont la mise en œuvre devrait contribuer de façon notable « à l’amélioration de l’environnement sécuritaire en Côte d’Ivoire et au-delà de ses frontières, sur le continent africain. »
Il a salué l’initiative du FONSTI d’organiser ce colloque au cours duquel des scientifiques, des experts et des spécialistes nationaux et internationaux de haut niveau des questions complexes et connexes de sécurité nationale, frontalière, transfrontalière et internationale ont partagé leurs perceptions et expériences avec l’ensemble des participants.
Au-delà des missions basiques assignées au FONSTI, a souligné son secrétaire général Sangaré Yaya jeudi lors du diner-gala, il était important de rechercher des solutions innovantes aux défis auxquels la Côte d’Ivoire et les autres Etats du continent sont confrontés. Il s’est félicité de la qualité de contribution de communauté scientifique nationale et internationale.
En dehors des quatre panels organisés dans le cadre du colloque, 321 communications ont été présentées dans des ateliers, reparties en sept axes thématiques, dont 263 sous le format présentiel et 58 en ligne. Six communications, ayant obtenu par catégorie les meilleures notes, ont été récompensées.
E.a