Abidjan (AIP)- Un projet visant à soutenir la promotion de l'abandon des Mutilations génitales féminines (MGF) a été initié dans la région du Bafing, au nord-ouest de la Côte d'Ivoire, rapporte un communiqué de la Fondation Djigui, la grande espérance, transmis jeudi 8 février 2024, à l’AIP.
Le lancement a eu lieu mardi 06 février 2024, à Gouékan, dans le département Ouaninou, région du Bafing, à l'initiative de la de la Fondation Djigui, la grande espérance, dans le cadre de la célébration de la "Journée internationale de lutte contre les MGF".
L’évènement a enregistré la participation du sous-préfet Gouékan, Kouadio Kouassi Roger, du représentant de la directrice régionale du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Djessé Kouamé, ainsi que du corps médical et des autorités villageoises.
Cette double célébration a été marquée par une conférence portant sur le thème "Les conséquences néfastes des MGF et les mesures de répression mises en place par l'État", animée par le sous-préfet de Gouékan, Kouadio Kouassi Roger, et la sage-femme de la localité.
Intitulé “Projet d'appui à la promotion de l'abandon des MGF dans le Bafing“, ce programme a, en fait, démarré le 1er novembre 2023 -avant son lancement officiel-, pour s'achever le 31 octobre 2024. Il bénéficie du soutien financier et technique de Feminist Opportunity Now (FON).
« Les communautés villageoises, les chefs de village et de canton, ainsi que les associations de jeunes et de femmes sont impliqués dans les campagnes de sensibilisation visant à combattre l’ignorance concernant les conséquences néfastes de l’excision », a déclaré le président du conseil d’administration de la Fondation, l’imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse tenue dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les MGF, mardi 6 février, dans les locaux de la Fondation, à Abidjan.
En Côte d’Ivoire, selon le rapport SIGI 2022, le taux de prévalence national des MGF est passé de 36,7% (MICS 2016) à 20% aujourd’hui. Les régions du nord-ouest et du nord-est demeurent fortement marquées par la pratique de l’excision, a-t-il noté..
(AIP)
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