Yamoussoukro (AIP) – Les sous-préfets des 15 zones d’implémentation du projet Binkadi réfléchissent depuis mardi 5 mars 2024 à Yamoussoukro, sur le bilan de leur implication dans cette initiative portant sur la résilience, la problématique du changement climatique, l’érosion côtière et la préservation des aires protégés.
Cela fait maintenant deux ans que ces administrateurs civils ont intégré Binkadi à l’effet de favoriser la participation réelle et concrète des populations concernées.
Selon le secrétaire général de préfecture de Yamoussoukro, Kouadio Mathieu, représentant le préfet Coulibaly Gando, il s’agit d’un choix pertinent en raison de ce que les sous-préfets ont une meilleure expertise du terrain en ce qu’ils sont plus proches des populations.
« Depuis que nous avons commencé ce travail, nous avons réussi avec votre appui, avec votre engagement à favoriser l’implication des populations riveraines, des populations vulnérables, singulièrement les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap », a noté le PCA de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Mahamadou Kouma.
Il s’est félicité que l’esprit du projet, celui de sensibiliser, d’impliquer dans un processus à la fois inclusif et participatif toutes ces populations riveraines, populations vulnérables et tous les partenaires limitrophes à « ce que nous appelons le faire-faire, faire en sorte que les gens eux-mêmes puissent se prendre en charge dans la protection de l’environnement, dans la protection des aires protégées et tout ce dont il peut s’agir concernant les mesures préventives contre l’érosion côtière » soit compris par le plus grand nombre.
Depuis 2021, grâce à l’appui financier du gouvernement hollandais, la CSCI met en œuvre le projet de plaidoyer dénommé Binkadi pour l’amélioration des politiques publiques sur les changements climatiques. Binkadi est prévu pour durer cinq ans.
(AIP)
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