Bouaflé, La société minière Perseus Mining Yaouré a organisé une conférence sur le thème « La santé mentale en milieu professionnel », lors de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, vendredi 8 mars 2024.
Selon le surintendant des Ressources humaines, Saphie Pakora, la conférence qui s’est tenue sur le site de l’entreprise, a pour objectif la prévention et la protection de la santé mentale en milieu professionnel et même familial.
« Il y a beaucoup de femmes qui se retrouvent en situation de stress, de détresse entrainant un problème mental qu’elles n’osent pas en parler, parce qu’allier vie professionnelle et vie familiale n’est pas chose facile, surtout quand on a des enfants en charge, la tâche devient encore compliquée. C’est ce qui nous a amené à choisir ce thème pour pouvoir échanger avec nos sœurs », a expliqué Mme Pakora.
Les conférencières, Dr Sacko et Eve Ehoura, ont insisté sur plusieurs points, entre autres, l’importance de la santé mentale, le stress, la gestion du stress, la pression professionnelle, l’impact du travail sur la santé mentale, les troubles mentaux et la prévention des risques.
Les échanges qui en ont suivi ont permis aux participantes d’être éclairées davantage sur le thème.
Trois jours auparavant, des responsables féminins de l’entreprise ont partagé leurs vies scolaires et expériences professionnelles avec les jeunes filles du collège moderne de Kossou.
Elles ont demandé à leurs « jeunes sœurs » de prendre au sérieux leurs études, d’éviter les rapports sexuels, d’être courageuses et de travailler avec abnégation pour un avenir radieux.
Les jeunes filles du collège moderne de Kossou ont salué cette belle initiative et pris l’engagement de travailler avec dévouement pour atteindre leur objectif.
« Au terme de cette journée, je retiens que quelles que soient tes ambitions, il faut te donner les moyens pour les atteindre. Moi, j’ai pour objectif de devenir juriste et je me donnerai les moyens pour l’atteindre quelles que soient les difficultés qui s’offriront à moi », a affirmé Yao Badou Grâce en classe de seconde A.
(AIP)
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