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Société Publié le mercredi 24 avril 2024 | AIP

La direction du conseil café-cacao Guémon/Cavally sensibilise les populations de Bloléquin sur l’agroforesterie

© AIP Par DR
Un cacaoyer

Guiglo - La délégation régionale du conseil café-cacao (DR-CCC) Guémon/Cavally, basée à Duékoué a mené, mardi 23 avril 2024 à Bloléquin (région du Cavally, Ouest), une campagne de sensibilisation à l’intention des populations locales sur les bienfaits de l’agroforesterie dans les plantations de cacao, pour la durabilité et la traçabilité de ce produit de rente, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.


Selon le chargé de projet agricole à la DR-CCC, Fadiga Valanciné, l’objectif de cette séance de sensibilisation des acteurs du monde rural est de susciter l’adhésion des producteurs café-cacao et des communautés villageoises, à la pratique de l’agroforesterie dans les plantations de cacaoyers.


«L’usage de cette pratique agricole vise à répondre aux exigences des marchés internationaux du cacao, en ce sens que l’agroforesterie s’inscrit dans le cadre de la norme ARS 1000, constituant l’une des priorités, exigeant que désormais toutes les plantations de cacaoyers tiennent compte de l’agroforesterie, par l’association d’arbres avec les cacaoyers», a expliqué M. Fadiga.


Le chef de projet agricole a indiqué que pour aller dans ce sens, le CCC se charge de fournir des pépinières d’arbres aux paysans, producteurs, afin que d’ici là, au moins quelque 90% des plantations de cacaoyers respectent les normes de l’agroforesterie. Des exigences de l’Union européenne (UE), pour empêcher la déforestation du fait de la création de ces plantations, avant que le marché européen n’achète le cacao, origine Côte d’Ivoire.


«Nous avons également échangé avec nos interlocuteurs de Bloléquin, sur la carte de producteur, qui va permettre d’opérer la traçabilité du cacao ivoirien, traçabilité qui va entrer en vigueur, d’où l’achat de leurs productions cacaoyères sur la base de cette carte magnétique, afin que le non-respect du prix aux producteurs, soit un vieux souvenir», a dit Fadiga Valanciné.


(AIP)


ja/fmo

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