A l’initiative du Ministère du Commerce et de l’Industrie, les acteurs et parties prenantes des PME étaient réunis, le jeudi 25 avril dernier dans le cadre d’un atelier. Au menu des échanges, la révision de la loi du 24 mars 2014 portant orientation de la politique nationale de promotion des Petites et moyennes entreprises (PME).
Cette révision en perspective vise à renforcer l’effort de l’Etat en matière de création et de développement de la Petite et moyenne entreprise, à travers l’introduction de mesures d’accompagnement innovantes qui prennent en compte l’évolution de l’écosystème des PME.
Au nom du Ministre du Commerce et de l’Industrie qu’il représentait, son Directeur de cabinet adjoint, Olivier Daipo, a manifesté l’intérêt du Gouvernement pour le développement du secteur des PME. A juste titre, il a encouragé les participants à contribuer à la révolution de cet important secteur de l’économie ivoirienne.
« Le Gouvernement a assuré la cohérence de la stratégie de développement des PME par l’adoption de la loi du 14 mars 2014 portant orientation de la politique nationale de promotion des PME », a indiqué le représentant du Ministre Souleymane Diarrassouba. Qui a ajouté que cette loi a permis une évolution remarquable de l’écosystème des PME au plan fiscal, au niveau du financement des acteurs du secteur et au niveau de l’accès à la commande publique.
Cependant, eu égard à l’évolution du climat des affaires et de l’environnement des PME, le Directeur de cabinet adjoint a signalé la nécessité de la mise à jour de certaines dispositions de ce texte. Son appel est d’autant plus judicieux que, dans son format actuel, la loi relative à l’orientation de la politique nationale de promotion des PME ne prend en compte ni le statut de l’entreprenant, ni les Entreprises de tailles intermédiaires (ETI).
La mise à jour concerne notamment le relèvement de l’harmonisation des seuils relatifs au chiffre d’affaires définissant la Petite et moyenne entreprise, la réforme de l’écosystème des institutions publiques d’accompagnement et de financement des PME, l’apparition de chocs exogènes tels la COVID faisant apparaître le besoin de prévision de mécanismes à même d’assurer la résilience des PME, ainsi que la nécessité de prendre en compte l’impact PME dans l’élaboration de toutes les initiatives ou politiques publiques.
Pour sa part, le Directeur générale des PME et de l’Artisanat, Silvère Yao Konan, a procédé à la présentation du nouveau texte. Il s’agit des 40 articles de l’avant-projet loi d’orientation de la politique nationale de promotion des Petites et moyennes entreprises.
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