Abidjan, Les acteurs de la société civile et administrative ont été exhortés à continuer leurs plaidoyers en faveur des victimes de tortures lors d’un panel tenu, mardi 25 juin 2024 au Plateau-Abidjan.
"Ce n'est pas le moment pour vous, acteurs de la société civile, de vous décourager, mais de continuer le plaidoyer auprès de l'État afin que chaque victime obtienne réparation," a conseillé la vice-présidente du Conseil des droits de l'homme, Marie-Paule Kodjo, lors de l’ouverture du panel.
Mme Kodjo a salué les efforts de l'État ivoirien qui, depuis la crise, a mis en place plusieurs initiatives pour prendre en charge les victimes de tortures, tout en reconnaissant que des défis subsistent.
Le président de l'Observatoire des lieux de détention, Paul Agaman, a souligné que les victimes de tortures et de mauvais traitements sont nombreuses à travers le monde, y compris en Côte d'Ivoire. Il a exhorté les autorités à veiller à ce qu'aucune victime ne soit lésée et les a encouragées à se rapprocher des structures pouvant les aider à obtenir justice et réparation.
Cette rencontre a été initiée par l'ONG Actions des chrétiens pour l'abolition des tortures en Côte d'Ivoire (ACAT-CI), en prélude à la commémoration de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, sur le thème : "La torture : Quelle réalité en Côte d'Ivoire".
La Côte d'Ivoire a ratifié la Convention contre la torture en décembre 1995. L'ACAT-CI milite activement pour la lutte contre la torture et les mauvais traitements.
(AIP)
bsb/fmo