L' Autorité Nationale de la Presse (ANP) avec le soutien de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM) a réalisé une enquête sur la question de savoir “ Comment les ivoiriens s'informent? ” en janvier dernier. Les résultats de cette enquête ont été présentés ce jeudi 27 juin 2024, lors d'une cérémonie à la Maison de la Presse dans la commune du Plateau.
Selon le Président de l’ANP, Samba Koné cette enquête avait pour objectif de “mieux cerner les attentes de nos compatriotes sur la presse” et de “ mettre à disposition des entrepreneurs l’opinion du concitoyen (…). C’est un outil à mettre à la disposition des éditeurs de presse pour trouver des orientations pour leurs entreprises”.
Ainsi, le Service Ivoirien d'Etudes et de Sondages (SIVES) qui a réalisé le sondage à travers son Directeur Général, Traoré Lassina a révélé que les ivoiriens s’informent à 75.15 % avec la Télé, 73.7 % par la Presse en Ligne, 26.20 % par la Radio, 20.9 % par le Bouche à Oreille et 13.8% par la Presse Écrite. Dans la catégorie de la télé, la chaîne nationale RTI 1 est en tête avec, 33,8%, la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI) arrive en deuxième position avec 24,3%, Life tv est en troisième position avec 10,2%, suivi de 7Info.
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Dans la catégorie Radio, RFI est en première position suivi de Radio CI et Fréquence 2. En presse écrite, Fraternité Matin, en première position avec 37.7% suivi du Patriote et de Notre Voie. Pour les informations via internet, Facebook est en tête comme plateforme sur laquelle 94.7 % des ivoiriens s’informent. De plus, il a expliqué les raisons de la mévente des journaux, il en ressort la venue internet, la prolifération des réseaux sociaux, les journaux affiliés aux partis politique, la pauvreté de contenu, la mauvaise distribution(...).
Et d’ajouter que des principaux sujets pourraient aider à rendre les journaux de nouveau attrayants pour la population. Le traitement des faits de société (vie chère), la publication d'offres d'emplois, les faits divers et sport (football) etc. Par ailleurs, 66.1 % de la population trouve que la télévision est le canal le plus crédible suivi de 55% par internet et 46 % Radios. Ainsi, 77,0 % de la population font confiance aux journalistes ivoiriens.
Pour sa part, le ministre ivoirien de la communication, Amadou Coulibaly, a affirmé que « nous adhérons à ces résultats ». Pour lui, « les résultats de cette étude restent précieux et nous permettront de mieux cerner les défis et les opportunités qui se présentent à nous dans le secteur, et nous aideront à prendre des décisions justes » .
Il s’est réjoui de l’initiative. « Je ne peux donc que me réjouir de cette initiative de l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui contribuera j’en suis certain à la prise de décisions idoines pour l’assainissement et le rayonnement de notre secteur et participera activement au processus démocratique de notre pays », s’est il réjoui.
Poursuivant, il a indiqué aux personnes qui s’adonnent à la diffusion d’informations de respecter le code d’éthique et de déontologie. « Ne s'improvisent pas en diffuseurs d’informations qui veut mais il faut en connaître les règles (…) lorsque vous avez plus de 25 000 followers, il faut se conformer aux règles d’éthique et de déontologie. (…) Il faut que chacun des diffuseurs d’informations s’approprient les règles d'éthique et de déontologie afin d’avoir un internet sûr, éthique et vertueux », a-t-il indiqué.
Amadou Coulibaly a aussi souhaité que “les résultats de cette enquête viennent compléter celles déjà faites pour une meilleure prise en compte des problèmes des médias ivoiriens ”. Ainsi, il a invité à poursuivre les discussions pour créer un environnement informationnel agréable pour le pays. « Je vous invite tous à poursuivre la discussion sur ces questions importantes et sur comment travailler ensemble pour créer un environnement informationnel plus sain et plus démocratique pour notre pays la Côte d'Ivoire», a-t-il invité.
Une quarantaine de questions pour 1479 internautes qui y ont répondu en ligne et le même nombre interrogés sur le terrain dont l'âge varie entre 18 ans et plus dans 12 localités de l’intérieur du pays notamment Abengourou, Aboisso, Bouaké, Bouna, Daloa, Duékoué, Gagnoa, Korhogo, Man, Odienné, San-Pédro, Yamoussoukro et 5 communes du district d’Abidjan (Abobo, Cocody, Koumassi, Port-Bouët, Yopougon) ont permis ce présent sondage qui a été exécuté sur un échantillon représentatif selon le genre et ce, sur 82 grappes sélectionnées selon la méthode de la Probabilité Proportionnelle à la Taille (voir Annexe II : Plan de sondage).
La base de sondage est issue des données du RGPH de 2021) de l’Institut national de la statistique (INS).
R-SEKONGO
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