Abidjan Les acteurs budgétaires des différents programmes du ministère de la Culture et de la Francophonie, se réunissent du mardi 16 au jeudi 18 pour plancher sur le document finalisé devant faciliter l’élaboration du budget 2025-2027 dudit ministère à Dabou.
Selon la directrice des affaires financières du ministère, Kassi Françoise, cet atelier de travail, vise à valider la politique sectorielle et les principales orientations stratégiques du ministère, en alignement avec les cadres de performance des programmes et les projets annuels de performance.
« À l'issue de nos travaux, nous disposerons du Document de programmation pluriannuelle des dépenses et des projets annuels de performance(DPPD-PAP) 2025-2027 pour le ministère de la Culture et de la Francophonie », a- t-elle ajouté, soulignant que ce processus est l'aboutissement de nombreuses consultations avec les acteurs budgétaires du ministère, a permis de produire un document de qualité répondant aux besoins des différents secteurs et en cohérence avec les orientations stratégiques du Plan national de développement (PND) 2021-2025.
Procédant à l’ouverture de l’atelier dont elle présidait, mardi 16 juillet 2024, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck a souligné l’importance de ces assises précisant qu’il s’agit de finaliser et de valider le DPPD-PAP 2025-2027, en passant au peigne fin ce document qui traduit en termes d’activités et de projets réalisables la vision de son département ministériel.
Elle a rappelé que le DPPD-PAP s'inscrit dans le cadre du budget-programme adopté par la Côte d'Ivoire le 1er janvier 2020, comme mode de gestion budgétaire visant à permettre un suivi rigoureux de l'action gouvernementale et une participation citoyenne accrue à la gestion des finances publiques.
La ministre a conclu, en exprimant sa confiance en la réussite des travaux de l'atelier, souhaitant qu'au terme des travaux, son ministère se dote d'outil de bonne gouvernance à la hauteur de ses ambitions.
Le budget programme permet à l’administration générale et à tous les décideurs de suivre l’action gouvernementale. Il favorise également la participation citoyenne au budget de l’État en permettant à la population de vérifier si les objectifs fixés avec les ressources publiques sont atteints à travers les indicateurs définis.
Ce nouveau mode de gestion des finances publiques nécessite d’une part, une vision précise sur laquelle la politique ministérielle va être menée. Et, d’autre part, des programmes bien définis ainsi que des projets et des activités y afférents.
Le DPPD-PAP permet de mieux cerner, piloter et coordonner les activités dans le cadre du budget programme et cela dans le but d’assurer la visibilité des actions à mettre en œuvres. Il permet également aux différents acteurs budgétaires de mieux harmoniser et recentrer leurs interventions, et d’assurer, ainsi, plus de cohérence et d’efficacité dans lesdites interventions.
