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Société Publié le vendredi 26 juillet 2024 | Abidjan.net

Côte d'Ivoire : des journalistes ivoiriens formés sur les exigences de la traçabilité du cacao durable selon la réglementation de l’Union européenne (UE)

© Abidjan.net Par DR
Côte d'Ivoire : des journalistes ivoiriens formés sur les exigences de la traçabilité du cacao durable selon la réglementation de l’Union européenne (UE)

Une trentaine de journalistes ivoiriens ont vu leurs capacités renforcées ce jeudi 25 juillet à Agboville, sur les exigences de la traçabilité du cacao durable conformément à la Réglementation de l’Union Européenne (RDUE) et à la norme africaine.


Au cours de la seconde journée de cette formation sur les thématiques de cacao durable qui a eu lieu du 24 au 27 juillet à Agboville, les femmes et hommes de médias ont été outillés sur des sujets tels "la traçabilité du cacao durable", "Réglementation de l’Union Européenne", "la déforestation" et "la réglementation européenne sur la déforestation".


 Adama Koné, Consultant et formateur, ayant eu pour mission de dispenser cette formation sur la Réglementation de l’UE (RDUE) en lien avec l’érection du label cacao durable aux femmes et hommes médias, dans le but de créer un réseau de journalistes spécialistes en cacao durable.


Selon lui, ce fut une journée enrichissante et participative qui a permis de faire le tour d’horizon sur les trois aspects du cacao durable : économique, social et environnemental.


Concernant le volet économique, le formateur, par ailleurs Directeur général (DG) du cabinet Supreme Compagny, a indiqué que l’objectif visé est la production optimale sur la base des vergers existants (lutte contre la déforestation). Il a évoqué également la diversification des sources de revenus des producteurs en associant surtout la femme et les enfants de 18 à 40 ans (norme UE). 


Quant au volet social, il a souligné le respect de la réglementation en matière d’intégration du genre, de défense des Droits des enfants (bannir le travail des enfants à tous les niveaux de la cacao culture), la promotion de l’inclusion sociale autour de tout ce qui est production de cacao, dans les ménages cacaoyers ainsi que dans les sociétés coopératives.


Relativement à l’aspect environnemental, Adama Koné soutient qu’il y a lieu de respecter tout ce qui est réglementation au niveau national et international notamment les normes RSE, ARS 1000, ARS 1000-1, etc…


"Une fois que ces aspects sont respectés, cela nous permettra d’avoir un cacao durable conformément à la Réglementation de l’Union Européenne (RDUE)", a-t-il précisé.


Par ailleurs, le Coordonnateur de cet atelier, Manager de l’ONG Solidaridad, Zacharie Tonon, a indiqué qu’il s’agit d’une composante essentielle d’un projet de Plaidoyer de l'Union Européenne (UE) qui vise à contribuer à l'établissement d'un réseau de la société civile et d'un observatoire pour le cacao durable en Côte d'Ivoire. 


Cette initiative de l’Ong Solidaridad, co-financée par l’UE et dont la formation est assurée par Supreme Compagny, repose, selon lui, sur quatre composantes clés à savoir l’Analyse Diagnostique des Organisations de la Société Civile (OSC) et des Coopératives, Formation et Coaching des Coopératives et des OSC, Formation et Sensibilisation des Médias (la composante qui nous réunit ce jour), Financement des Initiatives des OSC et des Coopératives.


"En sensibilisant la presse à propos des pratiques durables pour le cacao, vous contribuez à garantir que les consommateurs, les décideurs et les autres parties prenantes soient mieux informés et plus engagés dans la promotion d'une industrie du cacao durable", a-t-il lancé aux représentants des médias présents.


L’une des participantes à cette formation, Sandra Kohet, Journaliste de profession, a affiché sa satisfaction pour avoir été imprégnée, au cours de ces travaux, des notions et bonnes pratiques relatives au cacao durable.


Elle dit avoir retenu que « la réglementation de l’UE conseille aux producteurs d’opter pour l’agroforesterie dans la cacaoculture. Elle a également outillé sur l’observation indépendante et l’observation indépendante mandatée (les agents de l’Etat qui fournissent les documents pour une observation efficiente sur le terrain) ».


« Nous avons partagé nos connaissances sur les différents exercices que les formateurs nous ont donnés à travers des groupes que nous avons constitués. Dans le mien nous avons parlé de la chaine de valeurs du cacao, de la production jusqu’à la consommation finale. Et nous cela nous a permis de voir comment le cacao est fait de la terre jusqu’à ce que le consommateur puisse en bénéficier », a-t-elle confié.


Selon les données officielles, l’Union européenne (UE) importe 58% de cacao produit dans le monde et c’’est à juste titre, qu’elle a lancé l’initiative de la RDUE en décembre 2024.


Ct

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