Yamoussoukro (AIP) – Un atelier de sensibilisation du conseil municipal de Taï à une meilleure appropriation du projet « Conservation de la biodiversité dans le complexe Taï-Grebo-Sapo », un projet de corridor écologique reliant la Côte d’Ivoire au Liberia, s’est tenu jeudi 19 septembre 2024 à Yamoussoukro.
Dans la perspective du retrait annoncé des principaux bailleurs du projet, il est apparu crucial de préparer la municipalité de Taï à en assurer le relais. L’initiative du corridor est certes portée par l’État de Côte d’Ivoire, mais elle est endossée par la commune de Taï, a rappelé le préfet de ce département, Bakayoko Mamadou.
« Le projet est actuellement piloté par les bailleurs de fonds et l’unité d’exécution qui, à terme, va se retirer. Le comité de gestion du projet prendra seul toute la relève. Il faut que des institutions comme nos collectivités décentralisées viennent en aide à ce comité de gestion pour que les objectifs que nous nous sommes fixés soient largement atteints », a déclaré M. Bakayoko.
La mairie devra précisément trouver des solutions de financement, du personnel et toute la logistique qui en découle, a-t-il ajouté.
Le corridor écologique, long de 4 km et large de 450 m, le long de la rivière Saro, située dans la commune de Taï, vise à restaurer la connectivité écologique entre le parc national de Taï, en Côte d’Ivoire, et le Parc national de Grebo-Krahn, au Liberia. L’une des conditions de sa réussite reste l’adhésion effective des populations riveraines.
(AIP)
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