Le Conseil national des droits de l'homme ( CNDH) a lancé le jeudi 26 septembre 2024 à Abidjan, l'édition 2024 du Prix national des droits de l'homme, une distinction décernée aux personnes physiques et morales qui se sont distinguées en matière de promotion et de protection des droits de l'homme sur une thématique précise.
Pour cette édition 2024, ce Prix porte sur le thème " solidarité et réalisation des droits économiques, sociaux et culturels".
" C'est un Prix honorifique décerné chaque année à des personnes physiques ou morales qui se sont distinguées en matière de promotion et de protection des droits de l'homme a travers des approches innovantes sur une thématique précise. Avec le temps le prix a acquis de la notoriété et le CNDH s'est ouvert aux thématiques émergentes en matière de droits de l'homme", a expliqué Namizata Sangaré, la présidente du CNDH.
Par ailleurs, elle a indiqué que le lancement de ce Prix marque l'ouverture des soumissions de candidature dont la clôture est prévue le 30 novembre 2024.
"Le CNDH est préoccupé par les problèmes socio-économiques et culturels qui renforcent les inégalités et la vulnérabilité des populations dans le monde. Le CNDH entend à travers ce thème inviter au renforcement de la promotion et la protection des droits dits de solidarité et des Droits économiques sociaux et culturels", a également fait savoir Mme Sangaré.
De son avis, cette action de renforcement des droits dits de solidarité doit se faire par l'État certes, mais avec le concours de la société civile et le concours des partenaires Techniques et financiers.
" Il s'agit pour L'Etat et ses démembrement de promouvoir une gouvernance des droits de l'homme qui prenne en compte la dignité humaine, la non discrimination, la justice et l'équité", a souhaité la présidente du CNDH.
Auparavant, elle a précisé que le Prix national des droits de l'homme est remis par le Premier ministre ivoirien chaque 10 décembre à la Primature.
Pour faire acte de candidature à cette édition 2024 du Prix national des droits de l'homme, il faut notamment être une personne physique ou morale œuvrant dans la protection des droits de l'homme et avoir mené des projets ou initiatives démontrant une contribution significative à la protection ou à la promotion des droits économiques, sociaux et culturels.
En outre, il faut avoir développé des projets portés sur des valeurs de solidarité et avoir mené des actions ayant un impact concret sur les populations vulnérables.
L.Barro
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