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Société Publié le samedi 23 novembre 2024 | Le Nouveau Réveil

Journée internationale des droits de l’enfant : 14 000 enfants de la rue à Abidjan subissent différents plans de maltraitance

© Le Nouveau Réveil Par UNICEF
Célébrations du 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.

Le 20 novembre marque la Journée mondiale de l’enfance ainsi que l'anniversaire de l'adoption de la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l'enfant. Cette célébration est une occasion de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde. En vue de garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant, et soutenir son développement, préserver sa sécurité, et son éducation dans le respect de ses droits, la Fondation Vitamines internationale a réuni, le 20 novembre au cinéma Majestic du Sofitel hôtel ivoire, ministère, organisation de défense des droits de l’enfant pour poser un diagnostic et appeler à l’action en faveur des droits des enfants. Yasmine Ajami Kobeissi, présidente de ladite Fondation, dépeignant la situation actuelle des enfants de la rue, a fait savoir que « Les enfants de rue de Côte d'Ivoire, c'est 20 000 dont 14 000 à Abidjan qui subissent différents plans de maltraitance. »


Pour Yasmine Ajami Kobeissi, cette célébration est l’occasion de débattre ouvertement de la situation des droits de l’enfant et en vue d’apporter aux enfants un mieux-être, sa Fondation a initié la construction de centres d’accueil et de repos temporaire dénommés "Le refuge SOS".


Plusieurs panels ont été animés avec l’UNICEF et des partenaires et une séance de cinéma offerts à 300 enfants particulièrement ceux qui n'ont pas l'occasion d'aller au cinéma et le spectacle le soir autour du rire dans le but de redonner le sourire aux enfants.


Au nom de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Traoré Fatoumata a salué l’initiative de la Fondation Vitamines parce que a-t-elle insisté, « La protection de l'enfant ne peut se faire dans l'indifférence, elle nécessite la coopération de tous les acteurs, les organisateurs de la société civile, les parents, les communautés et bien sûr les enfants eux-mêmes. »


JEAN PRISCA

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